BONHEUR ET BIENVEILLANCE.. Essai sur l'éthique

Par : Robert Spaemann

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  • Nombre de pages286
  • PrésentationBroché
  • Poids0.405 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-13-048057-8
  • EAN9782130480570
  • Date de parution01/01/1997
  • CollectionPhilosophie morale
  • ÉditeurPUF

Résumé

Dans la philosophie morale d'aujourd'hui, y a-t-il encore une place pour ce que les Grecs nommaient l'eudaimonia, le bonheur ou la réussite de la vie ? Telle pourrait être la forme moderne de la question fondatrice de toute éthique : entre la dispersion des instants de plaisir et l'unité impersonnelle du devoir, quelle norme commune peut éclairer l'homme dans la conquête de son humanité ? Robert Spaemann, dans cet essai sur l'éthique, montre à la fois comment cette question s'enracine et se différencie à travers toute la tradition philosophique, et quels sont les problèmes sans précédent qui, aujourd'hui, appellent le philosophe à la reprendre à nouveaux frais. La réponse proposée par Robert Spaemann tient en deux éléments principaux : rappeler, contre les théories modernes réductionnistes, qu' "il n'y a pas d'éthique sans métaphysique " ; montrer que ce fondement métaphysique trouve son expression dans l'expérience de la " bienveillance ", par laquelle le sujet s'éveille à la raison et à la réalité d'autrui. C'est cet " éveil " qui peut motiver la structuration de l'amour par la responsabilité, et son aboutissement dans le pardon.
Dans la philosophie morale d'aujourd'hui, y a-t-il encore une place pour ce que les Grecs nommaient l'eudaimonia, le bonheur ou la réussite de la vie ? Telle pourrait être la forme moderne de la question fondatrice de toute éthique : entre la dispersion des instants de plaisir et l'unité impersonnelle du devoir, quelle norme commune peut éclairer l'homme dans la conquête de son humanité ? Robert Spaemann, dans cet essai sur l'éthique, montre à la fois comment cette question s'enracine et se différencie à travers toute la tradition philosophique, et quels sont les problèmes sans précédent qui, aujourd'hui, appellent le philosophe à la reprendre à nouveaux frais. La réponse proposée par Robert Spaemann tient en deux éléments principaux : rappeler, contre les théories modernes réductionnistes, qu' "il n'y a pas d'éthique sans métaphysique " ; montrer que ce fondement métaphysique trouve son expression dans l'expérience de la " bienveillance ", par laquelle le sujet s'éveille à la raison et à la réalité d'autrui. C'est cet " éveil " qui peut motiver la structuration de l'amour par la responsabilité, et son aboutissement dans le pardon.