Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
J'ai écrit Blues castillan entre 1961 et 1966. Il a été publié
tardivement et peu distribué. Il est passé presque inaperçu. Blues castillan a...
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Livré chez vous entre le 28 septembre et le 1 octobre
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Résumé
J'ai écrit Blues castillan entre 1961 et 1966. Il a été publié
tardivement et peu distribué. Il est passé presque inaperçu. Blues castillan a à voir avec une certaine manière de penser le monde (" nous traversions les croyances " allais-je dire des années plus tard), et, surtout, avec la volonté de transformer en poèmes des événements et des états d'âme qui ont dominé ma vie pendant trente ans. Il comporte le récit de faits devant lesquels - ou dans lesquels - la souffrance est une affaire naturelle ; j'y parle à voix basse d'un certain espoir (issu, peut-on supposer, de ces " croyances ") et il est - il m'importe beaucoup de le dire - une forme de consolation. Blues castillan a des antécédents qui ne sont pas ceux que reconnaissaient mes contemporains. J'ai écrit ce livre dominé par deux forces poétiques qui se sont avérées peut-être d'autant plus vigoureuses et actives en moi que, mal connues, à peine pressenties au début, j'ai dû les élaborer à partir de mon ignorance et les faire se développer en moi pour que cette ignorance puisse comporter quelque chose qui fût de l'ordre de la création. Ces deux forces étaient le poète turc Nazim Hikmet et les
paroles des chants nord-américains à l'origine du jazz : le blues et le spiritual. J'ai écrit (et traduit) des spirituals en castillan, et j'ai passé dans ma langue Nazim Hikmet. Sans ce travail, je crois que Blues castillan n'aurait jamais existé. A.G.