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Peut-être sur Terre... Peut-être dans le futur... Killy est un cyborg taciturne qui erre dans une gigantesque cité labyrinthique, s'étendant sur des milliers de niveaux. Armé d'un revolver amplificateur de radiations et accompagné de Shibo, un scientifique, il part en quête du "net-gene" , un programme qui aurait échappé à la contamination globale d'un virus informatique, et qui serait capable de gérer le monde.
Blame se déroule dans un univers high-tech et organique où la chair fusionne avec le métal, à la croisée de Gunnm et d'Akira. La narration, très visuelle, mise essentiellement sur l'action et la création d'une ambiance moite et crépusculaire. Le contraste entre le décor minutieux et soigné et le côté "ébauche" des personnages renforce l'atmosphère étrange et particulière qui émane de cette oeuvre.
Un "donjons et dragons" moderne en plein univers cyber. Une série de plus en plus suivie, et à juste titre !
Incoming... LOG. 44- 50
Dans les mégastructures / Corps moléculaire multidirectionnel / Fausse connexion officielle / Intrusion / Impulsion / Niveau 9 / Lointain
Killy est toujours en quête de gènes de terminal réseau, peut-être une sorte de clef, un "marqueur" qui lui donnerait accès à la résosphère. On se rend finalement compte que le Bureau gouvernemental a envoyé Sana-Kan (une Sauvegarde) pour l'aider, après l'"emprunt" de son corps par Shibo. On comprend un peu mieux le rôle de ces entités qui agissent soit librement dans le but d'éliminer les humains ne possédant pas de marqueur génétique, soit en suivant leur instinct destructeur, dans ce cas elles infectent d'autres entités vivantes avec une panoplie léthale propre, elles deviennent des destructeurs sans âmes. Agents de sûreté dont l'action contaminante fait penser à des anti-corps, et aussi programmes faisant référence à une sauvegarde de type informatique. Les Silicates sont donc les vrais opposants, dépourvus de terminaux génétiques, ce sont des créatures de silicone conçuent par une sorte de secte, gâce à des manipulations génétique, ils veulent à tout prix empêcher le Bureau gouvernemental de reprendre la main sur la résosphère. Le minimalisme du scénario n'est qu'apparent, l'auteur lancent en quelques sortes des prémices qui sont comme des équations modifiables à l'infini, ainsi son univers peut prendre une ampleur demesuré. On sait que la série ne compte que 10 tomes, ils pourraient en avoir une centaine, sans que l'intérête retombe une seule seconde. Ce tome 8 est peut-être le plus visuel, très peu de dialogues, une maîtrise graphique très riche, les planches sont une véritable merveille de noirceur_END