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Vénéneux. Après y avoir vécu un drame quand il était enfant, Colburn est de retour à Red Bluff, Mississippi. Il y trouve une ville qui se meurt en silence. Lorsque deux enfants disparaissent, les tensions alors sous-jacentes éclatent au grand jour, et la vallée s'embrase. La prose lyrique de Michael Farris Smith est à l'image du kudzu, cette plante invasive qui s'accroche à tout ce qui se trouve sur son chemin et étouffe lentement Red Bluff : plus le lecteur avance dans le livre, plus il se sent enlacé, retenu, pris au piège.
Jusqu'à un final sidérant.
Dérangeant huis-clos végétal
Étouffant et dérangeant, Blackwood nous entraîne dans une ville du Mississippi où d'étranges disparitions se produisent... Bientôt recouverte par le kudzu, cette vigne envahissante qui avale les maisons, la petite ville de Red Bluff, dans le Deep South, est le théâtre d'une sorte de huis-clos angoissant, d'un lent roman choral où aucun personnage n'est attachant, tous miséreux et marqués par la mort, tous à mille lieues de toute tendresse et plus proche de leur part bestiale que de leur humanité (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/05/27/blackwood-michael-farris-smith/)