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À découvrir
Tiffany McDaniel nous conte l'histoire de sa propre mère, Betty, jeune fille issue d'un mariage mixte d’un père indien et d’une mère blanche. Elle est la sixième de huit enfants et avant tout "la petite indienne" car la seule à avoir pris les traits de son père.
Ce roman retrace donc son enfance, meurtrie par la haine, le racisme, les secrets de famille mais magnifiée par la poésie de son père Cherokee.
Betty est "Le roman Incontournable" de cette rentrée littéraire, puissant, émouvant, poignant et parfois terrible. La philosophie Cherokee qui accompagne ces passages douloureux
agit comme une magie et nous ouvre à une nouvelle vision du monde où la nature, les hommes, la mort, la joie, la douleur sont un tout composant la trame de l’existence.
Merci Betty, merci Tiffany...
Dans un somptueux roman écrit en hommage à sa mère Betty, Tiffany McDaniel nous emmène dans l’Ohio des années 50 avec l’histoire de cette petite fille incroyable, née dans une famille pauvre et nombreuse, d'une mère blanche et d'un père Cherokee.
C'est elle qui nous servira de guide dans cette histoire parfois douloureuse, mais empreinte de douceur, de poésie et d’amour. Sans aucun doute, le roman le plus beau, le plus émouvant de l’année.
Betty Carpenter naît en 1954 d'une mère blanche et d'un père amérindien et grandit sur les contreforts des Appalaches. Subissant l'intolérance de ses camarades d'école en raison de la couleur de sa peau,elle doit également supporter le poids des traumatismes secrets des femmes de sa famille. Elle écrit ce qu'elle voit,ce qu'elle vit et enferme ces histoires terribles dans des bocaux de verre.Et puis,son papa,conteur hors pair,naturaliste,foncièrement bon évoque,pour la réconforter,la spiritualité,les mythes de son peuple et la puissance des femmes cherokees. Betty m'a fait penser à Scout Finch,l'héroïne de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" ou Turtle dans "My absolute darling". On est transporté!
Quand on lit un livre d'une telle splendeur, d'une telle beauté... on ne sait jamais quels mots utiliser pour en parler à sa juste valeur.
Aucun mot ne semble assez fort pour exprimer ce ressenti ! C'est un roman d'un somptueux équilibre, aussi lumineux que sombre.
Lire Betty c'est faire une place dans sa vie à un personnage de littérature. 700 pages où l'on vit, où l'on ressent, où l'on partage le quotidien de cette famille amérindienne.
Et où l'auteur, par son écriture, nous embarque dans l'Ohio des années 1950 : le racisme, la marginalisation des indiens, la place de la femme
dans la société, la nature, la misère, la sexualité...
Une fois le livre refermé, on se sent déjà nostalgique. Heureusement, Betty demeurera en chacun de vous, dans votre imagination, dans vos pensées.
Jamais vous ne l'oublierez.
Jamais vous n'oublierez sa famille.
Betty... Oh Betty...
Sixième de huit enfants, Betty Carpenter grandit dans l’Ohio des années soixante. Elle, qui de tous ses frères et sœurs possède la peau la plus foncée, subit de plein fouet l’ostracisme raciste dont est victime sa famille, depuis l’union de sa mère blanche et de son père Cherokee. Elle ignore pourtant encore que cette première confrontation à la violence n’est que le début d’un long apprentissage, à mesure que d’autres drames familiaux sortiront peu à peu de leur secret. Dans son désarroi et son chagrin, Betty tient debout grâce à l’écriture. Il faut dire qu’avec
son incomparable et merveilleuse capacité à tout transformer en histoires, son père lui tend un formidable tremplin…
Tiffany McDaniel s’est inspirée de la vie de sa mère, métisse Cherokee, pour nous livrer cette histoire en clair obscur, d’une singulière poésie. Versant ombre, les coups du sort pleuvent sur cette famille prise dans une de ces inextricables spirales où le malheur sait si bien enfermer ses victimes, de génération en génération. Les épisodes révoltants se succèdent, empilant les préjugés et l’injustice les plus consternants à la méchanceté et à l’immoralité les plus effarantes, dans une narration digne et sobre, dénuée de pathos et de complaisance, qui démultiplie l’impact des violences évoquées. Pourtant, Betty, elle, trouve la force de ne pas succomber à la haine, portée par l’amour d’un père qui illumine littéralement le récit. Rarement pareille figure paternelle aura à ce point transfiguré un roman, chassant à elle seule la noirceur ambiante par la magie et la poésie de son imagination et de ses histoires, opposant à la bêtise son humble et respectueuse connaissance de la nature, et insufflant à sa fille la conscience de sa valeur et de sa puissance.
Quand on songe aujourd’hui à la perte d’identité et d’estime de soi qui, à lire des auteurs comme Louise Erdrich, Tommy Orange, Joy Harjo ou Naomi Fontaine, continue à miner bon nombre des descendants amérindiens, l’on comprend tout le sens de l’héritage de Landon Carpenter à sa fille. A travers Betty, grandie dans le respect d’elle-même malgré le racisme, mais aussi le sexisme qui sévit à part égale dans le roman, c’est la force de refuser l’aliénation, qu’elle conduise au sentiment d’humiliation et à l’auto-destruction, ou à la haine et à la riposte violente, qu’infuse cette splendide histoire d’amour paternel.
De cette tragédie, née de l’imbécile mais brutale suffisance d’hommes blancs convaincus de leur supériorité masculine et raciale, irradie une lumineuse humanité : celle d’un père magnifique, humble mais véritable figure centrale du roman, indéniablement responsable de mon coup de coeur pour ce livre.
Sixième des huit enfants de la famille Carpenter, Betty grandit dans l'Ohio des années 1960. Avec une mère blanche et un père indien Cherokee et dans une société où le racisme est ambiant, la famille vit en marge de la société. Après plusieurs années d'errance, elle se fixe finalement dans la petite ville de Breathed. Là, Betty et ses frères et soeurs grandissent entre une mère qui porte en elle sa souffrance et un père qui fait de son mieux pour les soutenir et leur transmettre la magie de son héritage. Mais face au racisme et aux lourds secrets de famille, le temps de l'innocence
parait loin. Et Betty, qui trouve refuge dans l'écriture, pourra confier ses secrets et sa douleur à des bocaux qu'elle enfouira sous terre.
« Betty » est le magnifique roman de l'identité, de la transmission, de l'enfance et du passage vers l'âge adulte. Tour à tour attendrissant et émouvant, tragique et poétique, le roman constitue un véritable tourbillon émotionnel dans lequel est plongé le lecteur. Mais un tourbillon d'une intensité que j'ai très rarement connue dans un livre. J'avais un peu peur en voyant la taille du livre, mais Tiffany MacDaniel tient parfaitement la distance des plus de 700 pages que constitue le livre, gérant à la perfection son rythme et son intrigue. Il y aurait tellement à dire encore mais que je choisis volontairement de passer sous silence ici pour ne pas vous gâcher le plaisir de lecture, car il s'agit de choses que vous devrez vraiment découvrir par vous-même !
En bref, s'il ne fallait garder qu'un seul livre pour cette rentrée littéraire, c'est clairement celui-ci. Lisez-le, faites-le lire autour de vous, vous ne le regretterez pas une seconde !
Betty est à la fois un crève-coeur et un ciel parcouru d'étoiles filantes, un rayon de lune reflété par un éclat de verre brisé. C'est un roman qui emporte loin, ailleurs, il y a longtemps, dans une histoire triste tissée de contes dorés et merveilleux, en Ohio, état décidément source de bien des réussites artistiques... (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/10/27/betty-tiffany-mcdaniel/)
Tout commence dans le sud de l’Ohio, où Betty..fruit d’un métissage d’une mère blanche et
d’un père Cherokee... se voit initiée à l’apprentissage de la vie pour devenir une véritable
petite guerrière.
Ce roman qui parle de la vie de famille de Betty Carpenter sur plusieurs générations et qui
bouscule les codes m’a pris aux tripes.
Betty va être confrontée à la mixité, au racisme, la pauvreté, l’inceste, la scolarité, la
découverte des non-dits ancestraux qui pèse dans la famille d’aujourd’hui.
On y apprend beaucoup de la nature humaine, en joie comme
en peine voire de la
colère...de quoi laisser éclater sa rage avec ce roman de Tiffany McDaniel.
J’ai aimé l’écriture directe et imagée ainsi que le rythme et suivre Betty l’héroïne
profondément humaine.
J’ai pleuré de rage, de colère et ai été révolté à plusieurs reprises quand j’ai lu cette aversion
à la différence d’origine, ou encore les non-dits ..secrets de famille douloureux révélés.
Betty est la petite guerrière, la petite indienne sixième de huit enfants que son père aura
aidé à se construire.
Ce roman de 716 pages qui se passe à partir des années 50 aux états-Unis est bouleversant
de vérités, une ode à la vie et un souffle de sagesse.
C'est l'histoire d'une jeune fille vivant dans l'Ohio qui s'acoquine avec un homme d'origine indienne. De leur union, va naître quelques enfants dont on va suivre la destinée. Betty est l'une de ces enfants. Cette petite idolâtre son père, qui lui enseigne, ainsi qu'à ses autres enfants, les légendes indiennes et le respect de la nature. Elle tient physiquement plus de son père que ses frères et sœurs, et, à cause de cela, subit d'avantage de racisme. Betty est cette petite Indienne que l'on va suivre depuis l'enfance avec ses joies, ses désillusions, et ses apprentissages, notamment sur la place de la femme dans la société. Un roman épais qui se lit facilement grâce a un écriture très fluide ponctuée de passages poétiques.
Un roman à la fois sombre, percutant, saisissant mais aussi poétique et sensible
Un roman sombre, percutant, saisissant, d’une force effroyable où on se rend compte de toute la beauté du personnage à travers un combat indéniable.
En effet, Betty est un personnage incroyablement humain, humble et courageux. Toute la noirceur de ce roman va lui permettre de se révéler et de rayonner à travers une bravoure exceptionnelle car malgré les horreurs de son enfance, Betty réussit à trouver la paix en pardonnant à tout un chacun.
Cependant, ce roman reste très difficile à lire. Il est dur psychologiquement par rapports aux thèmes explorés tels que le racisme, l’humiliation, le harcèlement, le viol, l’inceste, la place de la femme, la cruauté, le deuil. Et pourtant, il reste remarquable vis-à-vis de l’écriture tantôt poétique tantôt sensible et surtout grâce au voyage parcouru par Betty tout au long pour trouver sa place.