Prix des libraires du Québec
Coup de coeur
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  • Nombre de pages704
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.476 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,0 cm × 3,3 cm
  • ISBN978-2-35178-838-7
  • EAN9782351788387
  • Date de parution03/03/2022
  • CollectionTotem
  • ÉditeurGallmeister
  • TraducteurFrançois Happe

Résumé

"Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l'histoire qu'il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne." La Petite Indienne, c'est Betty Carpenter, sixième de huit enfants. Parce que sa mère est blanche et son père cherokee, sa famille vit en marge de la société. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père, au coeur des paysages paisibles de l'Ohio.
Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty découvrira le pouvoir réparateur des mots.
"Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l'histoire qu'il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne." La Petite Indienne, c'est Betty Carpenter, sixième de huit enfants. Parce que sa mère est blanche et son père cherokee, sa famille vit en marge de la société. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père, au coeur des paysages paisibles de l'Ohio.
Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty découvrira le pouvoir réparateur des mots.

Avis libraires
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4 Coups de cœur
de nos libraires
Nathalie R.Decitre Ecully
5/5
De la poésie...
Tiffany McDaniel nous conte l'histoire de sa propre mère, Betty, jeune fille issue d'un mariage mixte d’un père indien et d’une mère blanche. Elle est la sixième de huit enfants et avant tout "la petite indienne" car la seule à avoir pris les traits de son père. Ce roman retrace donc son enfance, meurtrie par la haine, le racisme, les secrets de famille mais magnifiée par la poésie de son père Cherokee. Betty est "Le roman Incontournable" de cette rentrée littéraire, puissant, émouvant, poignant et parfois terrible. La philosophie Cherokee qui accompagne ces passages douloureux agit comme une magie et nous ouvre à une nouvelle vision du monde où la nature, les hommes, la mort, la joie, la douleur sont un tout composant la trame de l’existence. Merci Betty, merci Tiffany...
Tiffany McDaniel nous conte l'histoire de sa propre mère, Betty, jeune fille issue d'un mariage mixte d’un père indien et d’une mère blanche. Elle est la sixième de huit enfants et avant tout "la petite indienne" car la seule à avoir pris les traits de son père. Ce roman retrace donc son enfance, meurtrie par la haine, le racisme, les secrets de famille mais magnifiée par la poésie de son père Cherokee. Betty est "Le roman Incontournable" de cette rentrée littéraire, puissant, émouvant, poignant et parfois terrible. La philosophie Cherokee qui accompagne ces passages douloureux agit comme une magie et nous ouvre à une nouvelle vision du monde où la nature, les hommes, la mort, la joie, la douleur sont un tout composant la trame de l’existence. Merci Betty, merci Tiffany...
Yann GDecitre Ecully
5/5
Tiffany McDaniel
Dans un somptueux roman écrit en hommage à sa mère Betty, Tiffany McDaniel nous emmène dans l’Ohio des années 50 avec l’histoire de cette petite fille incroyable, née dans une famille pauvre et nombreuse, d'une mère blanche et d'un père Cherokee. C'est elle qui nous servira de guide dans cette histoire parfois douloureuse, mais empreinte de douceur, de poésie et d’amour. Sans aucun doute, le roman le plus beau, le plus émouvant de l’année.
Dans un somptueux roman écrit en hommage à sa mère Betty, Tiffany McDaniel nous emmène dans l’Ohio des années 50 avec l’histoire de cette petite fille incroyable, née dans une famille pauvre et nombreuse, d'une mère blanche et d'un père Cherokee. C'est elle qui nous servira de guide dans cette histoire parfois douloureuse, mais empreinte de douceur, de poésie et d’amour. Sans aucun doute, le roman le plus beau, le plus émouvant de l’année.
Carine G. - 1Decitre Annemasse
5/5
Petite indienne
Betty Carpenter naît en 1954 d'une mère blanche et d'un père amérindien et grandit sur les contreforts des Appalaches. Subissant l'intolérance de ses camarades d'école en raison de la couleur de sa peau,elle doit également supporter le poids des traumatismes secrets des femmes de sa famille. Elle écrit ce qu'elle voit,ce qu'elle vit et enferme ces histoires terribles dans des bocaux de verre.Et puis,son papa,conteur hors pair,naturaliste,foncièrement bon évoque,pour la réconforter,la spiritualité,les mythes de son peuple et la puissance des femmes cherokees. Betty m'a fait penser à Scout Finch,l'héroïne de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" ou Turtle dans "My absolute darling". On est transporté!
Betty Carpenter naît en 1954 d'une mère blanche et d'un père amérindien et grandit sur les contreforts des Appalaches. Subissant l'intolérance de ses camarades d'école en raison de la couleur de sa peau,elle doit également supporter le poids des traumatismes secrets des femmes de sa famille. Elle écrit ce qu'elle voit,ce qu'elle vit et enferme ces histoires terribles dans des bocaux de verre.Et puis,son papa,conteur hors pair,naturaliste,foncièrement bon évoque,pour la réconforter,la spiritualité,les mythes de son peuple et la puissance des femmes cherokees. Betty m'a fait penser à Scout Finch,l'héroïne de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" ou Turtle dans "My absolute darling". On est transporté!

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.6/5
sur 7 notes dont 6 avis lecteurs
Force et souffrance
Roman douloureux, intime, d'où ressort la force des femmes. A côté de la bassesse et son lot d'horreurs, T. MC Daniel rend également hommage à la culture amérindienne et à sa poésie.
Roman douloureux, intime, d'où ressort la force des femmes. A côté de la bassesse et son lot d'horreurs, T. MC Daniel rend également hommage à la culture amérindienne et à sa poésie.
D'une lumineuse humanité
Sixième de huit enfants, Betty Carpenter grandit dans l’Ohio des années soixante. Elle, qui de tous ses frères et sœurs possède la peau la plus foncée, subit de plein fouet l’ostracisme raciste dont est victime sa famille, depuis l’union de sa mère blanche et de son père Cherokee. Elle ignore pourtant encore que cette première confrontation à la violence n’est que le début d’un long apprentissage, à mesure que d’autres drames familiaux sortiront peu à peu de leur secret. Dans son désarroi et son chagrin, Betty tient debout grâce à l’écriture. Il faut dire qu’avec son incomparable et merveilleuse capacité à tout transformer en histoires, son père lui tend un formidable tremplin… Tiffany McDaniel s’est inspirée de la vie de sa mère, métisse Cherokee, pour nous livrer cette histoire en clair obscur, d’une singulière poésie. Versant ombre, les coups du sort pleuvent sur cette famille prise dans une de ces inextricables spirales où le malheur sait si bien enfermer ses victimes, de génération en génération. Les épisodes révoltants se succèdent, empilant les préjugés et l’injustice les plus consternants à la méchanceté et à l’immoralité les plus effarantes, dans une narration digne et sobre, dénuée de pathos et de complaisance, qui démultiplie l’impact des violences évoquées. Pourtant, Betty, elle, trouve la force de ne pas succomber à la haine, portée par l’amour d’un père qui illumine littéralement le récit. Rarement pareille figure paternelle aura à ce point transfiguré un roman, chassant à elle seule la noirceur ambiante par la magie et la poésie de son imagination et de ses histoires, opposant à la bêtise son humble et respectueuse connaissance de la nature, et insufflant à sa fille la conscience de sa valeur et de sa puissance. Quand on songe aujourd’hui à la perte d’identité et d’estime de soi qui, à lire des auteurs comme Louise Erdrich, Tommy Orange, Joy Harjo ou Naomi Fontaine, continue à miner bon nombre des descendants amérindiens, l’on comprend tout le sens de l’héritage de Landon Carpenter à sa fille. A travers Betty, grandie dans le respect d’elle-même malgré le racisme, mais aussi le sexisme qui sévit à part égale dans le roman, c’est la force de refuser l’aliénation, qu’elle conduise au sentiment d’humiliation et à l’auto-destruction, ou à la haine et à la riposte violente, qu’infuse cette splendide histoire d’amour paternel. De cette tragédie, née de l’imbécile mais brutale suffisance d’hommes blancs convaincus de leur supériorité masculine et raciale, irradie une lumineuse humanité : celle d’un père magnifique, humble mais véritable figure centrale du roman, indéniablement responsable de mon coup de coeur pour ce livre.
Sixième de huit enfants, Betty Carpenter grandit dans l’Ohio des années soixante. Elle, qui de tous ses frères et sœurs possède la peau la plus foncée, subit de plein fouet l’ostracisme raciste dont est victime sa famille, depuis l’union de sa mère blanche et de son père Cherokee. Elle ignore pourtant encore que cette première confrontation à la violence n’est que le début d’un long apprentissage, à mesure que d’autres drames familiaux sortiront peu à peu de leur secret. Dans son désarroi et son chagrin, Betty tient debout grâce à l’écriture. Il faut dire qu’avec son incomparable et merveilleuse capacité à tout transformer en histoires, son père lui tend un formidable tremplin… Tiffany McDaniel s’est inspirée de la vie de sa mère, métisse Cherokee, pour nous livrer cette histoire en clair obscur, d’une singulière poésie. Versant ombre, les coups du sort pleuvent sur cette famille prise dans une de ces inextricables spirales où le malheur sait si bien enfermer ses victimes, de génération en génération. Les épisodes révoltants se succèdent, empilant les préjugés et l’injustice les plus consternants à la méchanceté et à l’immoralité les plus effarantes, dans une narration digne et sobre, dénuée de pathos et de complaisance, qui démultiplie l’impact des violences évoquées. Pourtant, Betty, elle, trouve la force de ne pas succomber à la haine, portée par l’amour d’un père qui illumine littéralement le récit. Rarement pareille figure paternelle aura à ce point transfiguré un roman, chassant à elle seule la noirceur ambiante par la magie et la poésie de son imagination et de ses histoires, opposant à la bêtise son humble et respectueuse connaissance de la nature, et insufflant à sa fille la conscience de sa valeur et de sa puissance. Quand on songe aujourd’hui à la perte d’identité et d’estime de soi qui, à lire des auteurs comme Louise Erdrich, Tommy Orange, Joy Harjo ou Naomi Fontaine, continue à miner bon nombre des descendants amérindiens, l’on comprend tout le sens de l’héritage de Landon Carpenter à sa fille. A travers Betty, grandie dans le respect d’elle-même malgré le racisme, mais aussi le sexisme qui sévit à part égale dans le roman, c’est la force de refuser l’aliénation, qu’elle conduise au sentiment d’humiliation et à l’auto-destruction, ou à la haine et à la riposte violente, qu’infuse cette splendide histoire d’amour paternel. De cette tragédie, née de l’imbécile mais brutale suffisance d’hommes blancs convaincus de leur supériorité masculine et raciale, irradie une lumineuse humanité : celle d’un père magnifique, humble mais véritable figure centrale du roman, indéniablement responsable de mon coup de coeur pour ce livre.
Lisez-le, faites-le lire autour de vous, vous ne le regretterez pas une seconde !
Sixième des huit enfants de la famille Carpenter, Betty grandit dans l'Ohio des années 1960. Avec une mère blanche et un père indien Cherokee et dans une société où le racisme est ambiant, la famille vit en marge de la société. Après plusieurs années d'errance, elle se fixe finalement dans la petite ville de Breathed. Là, Betty et ses frères et soeurs grandissent entre une mère qui porte en elle sa souffrance et un père qui fait de son mieux pour les soutenir et leur transmettre la magie de son héritage. Mais face au racisme et aux lourds secrets de famille, le temps de l'innocence parait loin. Et Betty, qui trouve refuge dans l'écriture, pourra confier ses secrets et sa douleur à des bocaux qu'elle enfouira sous terre. « Betty » est le magnifique roman de l'identité, de la transmission, de l'enfance et du passage vers l'âge adulte. Tour à tour attendrissant et émouvant, tragique et poétique, le roman constitue un véritable tourbillon émotionnel dans lequel est plongé le lecteur. Mais un tourbillon d'une intensité que j'ai très rarement connue dans un livre. J'avais un peu peur en voyant la taille du livre, mais Tiffany MacDaniel tient parfaitement la distance des plus de 700 pages que constitue le livre, gérant à la perfection son rythme et son intrigue. Il y aurait tellement à dire encore mais que je choisis volontairement de passer sous silence ici pour ne pas vous gâcher le plaisir de lecture, car il s'agit de choses que vous devrez vraiment découvrir par vous-même ! En bref, s'il ne fallait garder qu'un seul livre pour cette rentrée littéraire, c'est clairement celui-ci. Lisez-le, faites-le lire autour de vous, vous ne le regretterez pas une seconde !
Sixième des huit enfants de la famille Carpenter, Betty grandit dans l'Ohio des années 1960. Avec une mère blanche et un père indien Cherokee et dans une société où le racisme est ambiant, la famille vit en marge de la société. Après plusieurs années d'errance, elle se fixe finalement dans la petite ville de Breathed. Là, Betty et ses frères et soeurs grandissent entre une mère qui porte en elle sa souffrance et un père qui fait de son mieux pour les soutenir et leur transmettre la magie de son héritage. Mais face au racisme et aux lourds secrets de famille, le temps de l'innocence parait loin. Et Betty, qui trouve refuge dans l'écriture, pourra confier ses secrets et sa douleur à des bocaux qu'elle enfouira sous terre. « Betty » est le magnifique roman de l'identité, de la transmission, de l'enfance et du passage vers l'âge adulte. Tour à tour attendrissant et émouvant, tragique et poétique, le roman constitue un véritable tourbillon émotionnel dans lequel est plongé le lecteur. Mais un tourbillon d'une intensité que j'ai très rarement connue dans un livre. J'avais un peu peur en voyant la taille du livre, mais Tiffany MacDaniel tient parfaitement la distance des plus de 700 pages que constitue le livre, gérant à la perfection son rythme et son intrigue. Il y aurait tellement à dire encore mais que je choisis volontairement de passer sous silence ici pour ne pas vous gâcher le plaisir de lecture, car il s'agit de choses que vous devrez vraiment découvrir par vous-même ! En bref, s'il ne fallait garder qu'un seul livre pour cette rentrée littéraire, c'est clairement celui-ci. Lisez-le, faites-le lire autour de vous, vous ne le regretterez pas une seconde !
Du côté sauvage
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