Baudelaire à la campagne - Une amitié littéraire : Charles Baudelaire et Auguste Poulet-Malassis - Grand Format

Note moyenne 
Baudelaire à la campagne est construit autour de deux paradoxes. En redonnant la parole aux proches de Baudelaire, on obtient une autre image, une figure... Lire la suite
20,00 € Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 7 mai et le 9 mai
En librairie

Résumé

Baudelaire à la campagne est construit autour de deux paradoxes. En redonnant la parole aux proches de Baudelaire, on obtient une autre image, une figure différente de celles, multiples, que le mythe Baudelaire a imposées. Parmi celles-là, au premier chef, celle du poète maudit. En suivant Baudelaire dans les provinces, on voit Baudelaire quitter pour quelques jours l'habit du citadin. Dans les deux cas, c'est dans les marges de l'histoire littéraire qu'il est possible de suivre le poète des Fleurs du mal, au moment de la composition mentale du recueil.
Victor Hugo avait conseillé à Charles Baudelaire, qui venait le visiter place Royale, d'aller à la campagne. L'énoncé était de bon sens, et peut paraître contradictoire quand le poète des Fleurs du mal passe aujourd'hui pour un homme de la ville. Mais la première édition des Fleurs du mal comporte aussi cette étrangeté : le nom d'Alençon. Qu'allait donc faire ce poète parisien en Normandie ? C'est l'adresse d'un éditeur, Auguste Poulet-Malassis, le seul avec qui Baudelaire ait pu traiter en ami, qui l'y a mené.
Baudelaire a passé à Alençon des jours de travail, de fête et de repos. Au Baudelaire bipolaire, ivre, malade, échoué, endetté et épuisé - figure suffisamment exploitée par la petite bourgeoisie - tiraillé entre Paris et Bruxelles, nous préférons opposer Alençon, une ville à cédille, vouée à la broderie et à la toile, adonnée, aujourd'hui encore, à l'imprimerie. Auguste Poulet-Malassis a donné son nom à un catalogue de quelques dizaines de titres, peuplé d'amis, cénacle ou phalange, mais sans souci d'école, que l'éditeur historique avait su réunir.
Il n'y a pas de poésie, dans le monde moderne, sans éditeurs de poésie. Il n'y a pas d'amitié littéraire sans livre qui en témoigne et la prolonge jusqu'aux lecteurs d'aujourd'hui auxquels Bernard Baillaud offre de nouvelles fleurs, tout un bouquet éloquent cueilli dans les vastes prairies des bibliothèques. Bernard Baillaud est né en 1959 à Besançon. Il est agrégé de Lettres, docteur de l'université de Paris-IV Sorbonne (il a rédigé une thèse, "La pensée et la fiction dans les récits de Jean Paulhan (1904-1921)" sous la direction de Jean-Yves Tadié) et président de la Société des lecteurs de Jean Paulhan.
Il est chargé de la publication, chez Gallimard, des oeuvres complètes de Jean Paulhan, dont cinq volumes ont paru. Il a donné et donne des articles à diverses revues, comme les Cahiers Diderot, L'Infini, Europe, Théodore Balmoral ou La Revue des revues. Il a travaillé et travaille sur Joseph Joubert, Jacques Rivière, Raymond Queneau et aujourd'hui Baudelaire.

Caractéristiques

  • Date de parution
    17/11/2023
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-38573-001-7
  • EAN
    9782385730017
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    181 pages
  • Poids
    0.264 Kg
  • Dimensions
    14,4 cm × 20,6 cm × 1,8 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

Du même auteur

Derniers produits consultés

20,00 €