Prix Chateaubriand

Barbarossa. 1941 - La guerre absolue

Par : Jean Lopez, Lasha Otkhmezuri
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  • Nombre de pages956
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.374 kg
  • Dimensions16,6 cm × 24,2 cm × 5,4 cm
  • ISBN978-2-37933-186-2
  • EAN9782379331862
  • Date de parution28/08/2019
  • ÉditeurPassés Composés

Résumé

L'opération Barbarossa, qui s'ouvre le 22 juin 1941 par l'entrée des Panzers de l'Allemagne hitlérienne en Union soviétique, est une guerre d'idéologies : le nazisme et son armée donnent alors la pleine mesure de leur potentiel de destruction. En face, le bolchevisme stalinien radicalise sa violence : la guerre ne change pas le stalinisme, elle l'exalte. En 1941, Wehrmacht et Armée rouge sont, de loin, les deux plus gros instruments militaires de l'époque.
Dix millions d'hommes s'affrontent et se détruisent lors d'opérations militaires aux proportions monstrueuses : les plus gros encerclements, les percées les plus spectaculaires, les retournements les plus improbables aussi. Combats, exécutions, exactions, famines délibérées tuent en 200 jours plus de 5 millions d'hommes, femmes et enfants, soldats et civils. Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri brossent la fresque du plus terrible affrontement de la Seconde Guerre mondiale, passant du Kremlin au QG du Führer, des états-majors des Fronts à ceux des groupes d'armées, du NKVD aux Einsatzgruppen, des unités en marche aux usines et aux fosses d'exécution.
Une somme unique et exceptionnelle.
L'opération Barbarossa, qui s'ouvre le 22 juin 1941 par l'entrée des Panzers de l'Allemagne hitlérienne en Union soviétique, est une guerre d'idéologies : le nazisme et son armée donnent alors la pleine mesure de leur potentiel de destruction. En face, le bolchevisme stalinien radicalise sa violence : la guerre ne change pas le stalinisme, elle l'exalte. En 1941, Wehrmacht et Armée rouge sont, de loin, les deux plus gros instruments militaires de l'époque.
Dix millions d'hommes s'affrontent et se détruisent lors d'opérations militaires aux proportions monstrueuses : les plus gros encerclements, les percées les plus spectaculaires, les retournements les plus improbables aussi. Combats, exécutions, exactions, famines délibérées tuent en 200 jours plus de 5 millions d'hommes, femmes et enfants, soldats et civils. Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri brossent la fresque du plus terrible affrontement de la Seconde Guerre mondiale, passant du Kremlin au QG du Führer, des états-majors des Fronts à ceux des groupes d'armées, du NKVD aux Einsatzgruppen, des unités en marche aux usines et aux fosses d'exécution.
Une somme unique et exceptionnelle.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Impératif pour qui aime l'Histoire
Jean Lopez nous emmène une fois de plus dans ce front de l'est qu'il affectionne au travers d'un travail magistral. Plus qu'un livre, c'est une réécriture de l'histoire telle qu'elle nous fût enseignée des années 60 à la fin des années 90, et même plus récemment en France. On y découvre, horrifié, l'ampleur de cette entreprise de destruction totale. L'auteur commence par un volet où l'on suit le cheminement politique et idéologique qui mènera à Barbarossa. C'est d'ailleurs là que se situe mon seul désaccord avec l'auteur quand celui-ci affirme que l' Allemagne ne voulait pas la guerre avec la Pologne, mais au contraire souhaitait l'amener dans son orbite en obtenant un libre passage pour ses troupes. Militairement, c'est un parti dur à tenir au niveau logistique, et politiquement j'estime que cette offre de revendication portant sur une autoroute axtra-territoriale relevait de l'intoxication pour diviser les Alliés avec des revendications plus souples que pour les Sudètes. Je ferme cette petite parenthèse. On se rend vite compte que cette opération n'allait au départ pas de soi, et d'autre part que les généraux de la Wehrmacht sont restés silencieux, bien que connaissant parfaitement le but de l'opération, à savoir l'anéantissement d'un pays en tant qu'état-nation. La seconde partie traite des opérations militaires et paramilitaires, démontrant que ces mêmes généraux demandaient personnellement le "nettoyage" de telle ou telle zone fraichement conquise par les troupes spéciales de la ss. Idem, l'impréparation totale de la logistique est exposée, les limites de la machine de guerre également, les généraux allemands allant jusqu'à compter sur la chance pour réussir ... Le livre traite également de Barbarossa au travers de la perspective soviétique, qui mènera le peuple entier en esclavage pour sauver l'Union Soviétique, et des armées entières qui seront sacrifiées par pure incompétence. Comme le dit un philosophe Russe cité dans le livre "nous avions le choix entre deux démons, nous avons choisi celui qui parlait Russe. S'il y a bien un livre à lire sur la guerre à l'Est, c'est bien Barbarossa de Jean Lopez.
Jean Lopez nous emmène une fois de plus dans ce front de l'est qu'il affectionne au travers d'un travail magistral. Plus qu'un livre, c'est une réécriture de l'histoire telle qu'elle nous fût enseignée des années 60 à la fin des années 90, et même plus récemment en France. On y découvre, horrifié, l'ampleur de cette entreprise de destruction totale. L'auteur commence par un volet où l'on suit le cheminement politique et idéologique qui mènera à Barbarossa. C'est d'ailleurs là que se situe mon seul désaccord avec l'auteur quand celui-ci affirme que l' Allemagne ne voulait pas la guerre avec la Pologne, mais au contraire souhaitait l'amener dans son orbite en obtenant un libre passage pour ses troupes. Militairement, c'est un parti dur à tenir au niveau logistique, et politiquement j'estime que cette offre de revendication portant sur une autoroute axtra-territoriale relevait de l'intoxication pour diviser les Alliés avec des revendications plus souples que pour les Sudètes. Je ferme cette petite parenthèse. On se rend vite compte que cette opération n'allait au départ pas de soi, et d'autre part que les généraux de la Wehrmacht sont restés silencieux, bien que connaissant parfaitement le but de l'opération, à savoir l'anéantissement d'un pays en tant qu'état-nation. La seconde partie traite des opérations militaires et paramilitaires, démontrant que ces mêmes généraux demandaient personnellement le "nettoyage" de telle ou telle zone fraichement conquise par les troupes spéciales de la ss. Idem, l'impréparation totale de la logistique est exposée, les limites de la machine de guerre également, les généraux allemands allant jusqu'à compter sur la chance pour réussir ... Le livre traite également de Barbarossa au travers de la perspective soviétique, qui mènera le peuple entier en esclavage pour sauver l'Union Soviétique, et des armées entières qui seront sacrifiées par pure incompétence. Comme le dit un philosophe Russe cité dans le livre "nous avions le choix entre deux démons, nous avons choisi celui qui parlait Russe. S'il y a bien un livre à lire sur la guerre à l'Est, c'est bien Barbarossa de Jean Lopez.
Un sommet
Ce livre fait le tour du sujet en nous proposant une synthèse débarrassée de toutes les approximations colportées pendant des décennies. Non les allemands ne pouvaient pas gagner car il ne l'aurait pu qu'en jouant la carte de la libération des peuples mais Hitler ne voulait que les anéantir. Barbarie absolue qui suscita en retour une énergie du désespoir qui permit aux russes de tenir, au prix de millions et de millions de morts. Rétrospectivement il est difficile de ne pas penser à la situation horrible des protagonistes de ce conflit, broyés par le fer, le feu, le froid et surtout des idéologies meurtrières. La situation d'un soldat russe en 1941 notamment donne une bonne idée de l'enfer.
Ce livre fait le tour du sujet en nous proposant une synthèse débarrassée de toutes les approximations colportées pendant des décennies. Non les allemands ne pouvaient pas gagner car il ne l'aurait pu qu'en jouant la carte de la libération des peuples mais Hitler ne voulait que les anéantir. Barbarie absolue qui suscita en retour une énergie du désespoir qui permit aux russes de tenir, au prix de millions et de millions de morts. Rétrospectivement il est difficile de ne pas penser à la situation horrible des protagonistes de ce conflit, broyés par le fer, le feu, le froid et surtout des idéologies meurtrières. La situation d'un soldat russe en 1941 notamment donne une bonne idée de l'enfer.
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