Jean Lopez nous emmène une fois de plus dans ce front de l'est qu'il affectionne au travers d'un travail magistral.
Plus qu'un livre, c'est une réécriture de l'histoire telle qu'elle nous fût enseignée des années 60 à la fin des années 90, et même plus récemment en France. On y découvre, horrifié, l'ampleur de cette entreprise de destruction totale.
L'auteur commence par un volet où l'on suit le cheminement politique et idéologique qui mènera à Barbarossa. C'est d'ailleurs là que se situe mon seul désaccord avec l'auteur quand celui-ci affirme que l' Allemagne ne voulait
pas la guerre avec la Pologne, mais au contraire souhaitait l'amener dans son orbite en obtenant un libre passage pour ses troupes. Militairement, c'est un parti dur à tenir au niveau logistique, et politiquement j'estime que cette offre de revendication portant sur une autoroute axtra-territoriale relevait de l'intoxication pour diviser les Alliés avec des revendications plus souples que pour les Sudètes. Je ferme cette petite parenthèse. On se rend vite compte que cette opération n'allait au départ pas de soi, et d'autre part que les généraux de la Wehrmacht sont restés silencieux, bien que connaissant parfaitement le but de l'opération, à savoir l'anéantissement d'un pays en tant qu'état-nation.
La seconde partie traite des opérations militaires et paramilitaires, démontrant que ces mêmes généraux demandaient personnellement le "nettoyage" de telle ou telle zone fraichement conquise par les troupes spéciales de la ss. Idem, l'impréparation totale de la logistique est exposée, les limites de la machine de guerre également, les généraux allemands allant jusqu'à compter sur la chance pour réussir ...
Le livre traite également de Barbarossa au travers de la perspective soviétique, qui mènera le peuple entier en esclavage pour sauver l'Union Soviétique, et des armées entières qui seront sacrifiées par pure incompétence. Comme le dit un philosophe Russe cité dans le livre "nous avions le choix entre deux démons, nous avons choisi celui qui parlait Russe.
S'il y a bien un livre à lire sur la guerre à l'Est, c'est bien Barbarossa de Jean Lopez.
Impératif pour qui aime l'Histoire
Jean Lopez nous emmène une fois de plus dans ce front de l'est qu'il affectionne au travers d'un travail magistral.
Plus qu'un livre, c'est une réécriture de l'histoire telle qu'elle nous fût enseignée des années 60 à la fin des années 90, et même plus récemment en France. On y découvre, horrifié, l'ampleur de cette entreprise de destruction totale.
L'auteur commence par un volet où l'on suit le cheminement politique et idéologique qui mènera à Barbarossa. C'est d'ailleurs là que se situe mon seul désaccord avec l'auteur quand celui-ci affirme que l' Allemagne ne voulait pas la guerre avec la Pologne, mais au contraire souhaitait l'amener dans son orbite en obtenant un libre passage pour ses troupes. Militairement, c'est un parti dur à tenir au niveau logistique, et politiquement j'estime que cette offre de revendication portant sur une autoroute axtra-territoriale relevait de l'intoxication pour diviser les Alliés avec des revendications plus souples que pour les Sudètes. Je ferme cette petite parenthèse. On se rend vite compte que cette opération n'allait au départ pas de soi, et d'autre part que les généraux de la Wehrmacht sont restés silencieux, bien que connaissant parfaitement le but de l'opération, à savoir l'anéantissement d'un pays en tant qu'état-nation.
La seconde partie traite des opérations militaires et paramilitaires, démontrant que ces mêmes généraux demandaient personnellement le "nettoyage" de telle ou telle zone fraichement conquise par les troupes spéciales de la ss. Idem, l'impréparation totale de la logistique est exposée, les limites de la machine de guerre également, les généraux allemands allant jusqu'à compter sur la chance pour réussir ...
Le livre traite également de Barbarossa au travers de la perspective soviétique, qui mènera le peuple entier en esclavage pour sauver l'Union Soviétique, et des armées entières qui seront sacrifiées par pure incompétence. Comme le dit un philosophe Russe cité dans le livre "nous avions le choix entre deux démons, nous avons choisi celui qui parlait Russe.
S'il y a bien un livre à lire sur la guerre à l'Est, c'est bien Barbarossa de Jean Lopez.