Ce roman là c'est un peu ça, ça commence dans les travées populaires et fiévreuse d'un stade de foot, l'image d'une idole qui dérape, pulsion d'un instant comme un boulet rouge dans la tête d'un gamin qui grandit dans la grisaille d'un univers où tout ricoche.Tout y est contenu.
Littéralement viscéral, brulant de mondes enfouis qui débordent et nous emportent, qui nous façonnent comme ils nous rongent, Baisse ton sourire gravite sur une ligne à haute tension, nuancée, magnifique de sensibilité écorchée, de tendresse après laquelle on court et qu’on ravale comme une enfance éraflée qu’on recrache.
A la première personne, à demi-mots, dans les gestes et les silences, la puissance et l’épaisseur d’une langue jaillit de l’intérieur, des paysages de l’enfance comme des horizons flottants qu’on imagine à deux, Christophe Levaux sonde la violence qui s’immisce en nous, les désirs boursouflés d’échos et l’impossible histoire d’un amour qu’on égratigne.
Un texte intense et beau, déchirant de cheminements, d'éclaircies dévorées d'ombres.
Un texte de lisières, intimes, sociales, jalonné de contrastes dont l’on ressort la gorge nouée, de maitrise, de psychologies cognées de traverses sociologiques, frappé de cette mosaïque abrasive et cabochée qui nous éclatent à la gueule, par d'infimes touches, tranchantes et terriblement touchantes.
L'envie de le faire lire sonne comme une évidence,
Une sacrée claque, ce roman.
Ce roman là c'est un peu ça, ça commence dans les travées populaires et fiévreuse d'un stade de foot, l'image d'une idole qui dérape, pulsion d'un instant comme un boulet rouge dans la tête d'un gamin qui grandit dans la grisaille d'un univers où tout ricoche.Tout y est contenu.
Littéralement viscéral, brulant de mondes enfouis qui débordent et nous emportent, qui nous façonnent comme ils nous rongent, Baisse ton sourire gravite sur une ligne à haute tension, nuancée, magnifique de sensibilité écorchée, de tendresse après laquelle on court et qu’on ravale comme une enfance éraflée qu’on recrache.
A la première personne, à demi-mots, dans les gestes et les silences, la puissance et l’épaisseur d’une langue jaillit de l’intérieur, des paysages de l’enfance comme des horizons flottants qu’on imagine à deux, Christophe Levaux sonde la violence qui s’immisce en nous, les désirs boursouflés d’échos et l’impossible histoire d’un amour qu’on égratigne.
Un texte intense et beau, déchirant de cheminements, d'éclaircies dévorées d'ombres.
Un texte de lisières, intimes, sociales, jalonné de contrastes dont l’on ressort la gorge nouée, de maitrise, de psychologies cognées de traverses sociologiques, frappé de cette mosaïque abrasive et cabochée qui nous éclatent à la gueule, par d'infimes touches, tranchantes et terriblement touchantes.
L'envie de le faire lire sonne comme une évidence,
Une sacrée claque, ce roman.