Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Beaucoup de choses se sont passées depuis que, en 1965, Jean Dorst a publié son fameux Avant que nature meure , analyse vivante et prémonitoire de...
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Beaucoup de choses se sont passées depuis que, en 1965, Jean Dorst a publié son fameux Avant que nature meure , analyse vivante et prémonitoire de la crise d'érosion de la biodiversité aujourd'hui avérée. Et appel à l'action : pour que l'homme se réconcilie avec la nature. Les faits donnent raison à cette analyse documentée et réfléchie. Tous ont besoin de la profondeur de ce récit, de son ampleur tant naturaliste qu'historique et géographique, pour être pleinement compris. Certes, des avancées réelles ont été obtenues sur le plan des connaissances, de la prise de conscience, de la mobilisation et de l'action. Mais la biodiversité continue de se déchirer. Pourquoi ? Que faire ? D'abord, relire Avant que nature meure , qui a conservé toute son actualité, sa pertinence... et sa saveur. Ensuite, s'appuyer sur une synthèse de ce qui s'est passé depuis 1965, sur les développements en matière de connaissance et de protection de la biodiversité, et sur les obstacles qui persistent. Avec Pour que nature vive , Robert Barbault prolonge ce récit écologique, avec des rappels fréquents sur les clairvoyances étonnantes d'actualité. Il confirme la réalité de la crise d'extinction de la biodiversité et en précise l'ampleur et les modalités, à la lumière des faits... et des analyses de Jean Dorst. Il s'attache ensuite à souligner l'ample mobilisation qui s'est déployée depuis les années 1970, et ouvre la perspective - encore utopique mais qui s'enracine -, de cette réconciliation avec la nature, dans un esprit de solidarité écologique, sur la base d'une éthique de la biosphère. Avant que nature meure a posé dès 1965 les fondements scientifiques de la biodiversité. C'est une prise de conscience avant-gardiste, bien avant les sommets de Rio et de Johannesburg. Le vingtième anniversaire du sommet de Rio est l'occasion de redécouvrir ce texte majeur.
Jean Dorst (1924-2001). Ornithologue passionné, grand voyageur, il constate les dégradations des milieux naturels et s'engage : il contribue à la protection des îles Galapagos où il participe à la création de la Fondation Charles Darwin. Elu à l'Académie des sciences en 1973, puis directeur du Muséum national d'Histoire naturelle, de 1975 à 1985, il impulse la rénovation de la galerie de zoologie. Il est l'auteur de très nombreuses publications, dont Avant que nature meure (1965), cri d'alarme qui connut un retentissement mondial. Il défend une écologie politique réconciliant l'Homme et la nature.