Augustin Thierry. L'histoire pour mémoire

Par : Aude Déruelle, Yann Potin
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  • Nombre de pages302
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.466 kg
  • Dimensions15,2 cm × 23,7 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-7535-7556-1
  • EAN9782753575561
  • Date de parution11/10/2018
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Connaissez-vous Augustin Thierry ? Si le nom et la légende de cet historien aveugle, contraint dès 30 ans à écrire l'histoire de mémoire, sont un patronage encore recherché - avec trois prix éditoriaux éponymes - son oeuvre est largement oubliée. A peine est-il considéré comme un styliste de l'âge romantique, en rivalité avec son cadet, Jules Michelet, tant sur le plan de l'érudition désirée que de la maîtrise du récit.
Car Thierry est un de ces classiques de l'histoire du XIXe siècle que l'on évoque sans les avoir lus : il n'est "rien qu'un nom", "un de ces vieux noms que les manuels continuent à faire vivre d'une sorte de vie singulière et désincarnée" (Lucien Febvre). Condamné à une lecture anthologique - des extraits des Lettres sur l'histoire de France (1827) ou des Récits des temps mérovingiens (1840) figurent dans les recueils d'historiographie à l'usage des étudiants en histoire - Augustin Thierry occupe, avec son frère Amédée, la place de précurseur périmé du "roman national".
Entre politique de mémoire et fabrique de l'histoire, les travaux d'Augustin Thierry dessinent les revendications et les contradictions d'une discipline en pleine rénovation au lendemain de la Révolution et de l'Empire. C'est à la redécouverte du parcours et de l'oeuvre de l'"Homère de l'Histoire" (Chateaubriand) que cet ouvrage collectif invite.
Connaissez-vous Augustin Thierry ? Si le nom et la légende de cet historien aveugle, contraint dès 30 ans à écrire l'histoire de mémoire, sont un patronage encore recherché - avec trois prix éditoriaux éponymes - son oeuvre est largement oubliée. A peine est-il considéré comme un styliste de l'âge romantique, en rivalité avec son cadet, Jules Michelet, tant sur le plan de l'érudition désirée que de la maîtrise du récit.
Car Thierry est un de ces classiques de l'histoire du XIXe siècle que l'on évoque sans les avoir lus : il n'est "rien qu'un nom", "un de ces vieux noms que les manuels continuent à faire vivre d'une sorte de vie singulière et désincarnée" (Lucien Febvre). Condamné à une lecture anthologique - des extraits des Lettres sur l'histoire de France (1827) ou des Récits des temps mérovingiens (1840) figurent dans les recueils d'historiographie à l'usage des étudiants en histoire - Augustin Thierry occupe, avec son frère Amédée, la place de précurseur périmé du "roman national".
Entre politique de mémoire et fabrique de l'histoire, les travaux d'Augustin Thierry dessinent les revendications et les contradictions d'une discipline en pleine rénovation au lendemain de la Révolution et de l'Empire. C'est à la redécouverte du parcours et de l'oeuvre de l'"Homère de l'Histoire" (Chateaubriand) que cet ouvrage collectif invite.