Au temps des Charrettes à Cheval. Quand le travail quotidien était un art de vivre
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages187
- PrésentationRelié
- Poids0.835 kg
- Dimensions20,5 cm × 26,5 cm × 2,0 cm
- ISBN2-86553-177-5
- EAN9782865531776
- Date de parution21/10/2004
- CollectionLa belle ouvrage
- ÉditeurGodefroy (Jean-Cyrille)
Résumé
Si la ronde des saisons décidait de l'ordre des travaux, c'était sur le pas lent et lourd des attelages que, naguère, se réglait la marche des campagnes. Une allure mesurée n'était pas confondue avec la nonchalance. Les paysans n'ignoraient point qu'ils devaient ménager leurs bêtes de trait pour aller loin et en profiter longtemps. Les artisans savaient qu'en fin de compte, ils ne gagnaient pas de temps à précipiter l'ouvrage qu'ils s'étaient engagés à fournir. En notre époque où les événements s'emballent souvent, où l'on ne fait que courir sans rien rattraper, sinon de menues satisfactions vite dépassées, il serait bon, quelquefois, de s'arrêter un moment et de souffler. On pourrait alors se demander à quoi sert de se hâter puisque, de toute façon, on s'usera sur le chemin avant d'en atteindre la fin.
Si la ronde des saisons décidait de l'ordre des travaux, c'était sur le pas lent et lourd des attelages que, naguère, se réglait la marche des campagnes. Une allure mesurée n'était pas confondue avec la nonchalance. Les paysans n'ignoraient point qu'ils devaient ménager leurs bêtes de trait pour aller loin et en profiter longtemps. Les artisans savaient qu'en fin de compte, ils ne gagnaient pas de temps à précipiter l'ouvrage qu'ils s'étaient engagés à fournir. En notre époque où les événements s'emballent souvent, où l'on ne fait que courir sans rien rattraper, sinon de menues satisfactions vite dépassées, il serait bon, quelquefois, de s'arrêter un moment et de souffler. On pourrait alors se demander à quoi sert de se hâter puisque, de toute façon, on s'usera sur le chemin avant d'en atteindre la fin.