Au nom de l'inclusion. Les contradictions d'une ambition scolaire

Par : Laurent Bovey, Héloïse Durler, Philippe Losego, Valérie Angelucci, Alexandre Sotirov
Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.29 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-88915-599-6
  • EAN9782889155996
  • Date de parution13/02/2025
  • CollectionSociologie de l'éducation
  • ÉditeurEpistémé

Résumé

Depuis le milieu des années 1990 et la Conférence internationale de Salamanque organisée par l'UNESCO, la notion d'inclusion scolaire s'est imposée dans le vocable politique, scolaire et scientifique. En s'appuyant sur les principes de justice, d'équité et de prise en compte de la diversité, le courant inclusif propose de renverser le paradigme de l'intégration scolaire : ce n'est plus aux élèves (équipés, accompagnés et soignés) de s'intégrer à l'école ordinaire parmi les "normaux", c'est à l'école de se transformer -en profondeur -pour accueillir tous les élèves et répondre à leurs besoins.
Trente ans après Salamanque, où en est la " réforme majeure des écoles ordinaires" à laquelle appelaient les signataires de la déclaration ? Pour rendre intelligible cette intention d'inclusion, il s'agit d'observer son caractère performatif en investiguant les effets - parfois contradictoires - des politiques inclusives sur l'école, ses acteurs et leurs pratiques. L'ouvrage a pour objectif de comprendre ce qui se fait au nom de l'inclusion, en privilégiant des entrées diversifiées : la forme scolaire et les dispositifs scolaires, le métier d'enseignante, le partenariat avec les parents, la collaboration interprofessionnelle, les inégalités scolaires ou encore les évidences et les implicites véhiculés parla notion d'inclusion.
Laurent Bovey, Heloïse Durler, Philippe Losego, Valérie Angelucci et Alexandre Sotirov mènent des activités de recherche et de formation à la Haute école pédagogique du canton de Vaud et sont membres du Laboratoire d'Analyse du Travail Enseignant et de la Formation en Alternance (LATEFA).
Depuis le milieu des années 1990 et la Conférence internationale de Salamanque organisée par l'UNESCO, la notion d'inclusion scolaire s'est imposée dans le vocable politique, scolaire et scientifique. En s'appuyant sur les principes de justice, d'équité et de prise en compte de la diversité, le courant inclusif propose de renverser le paradigme de l'intégration scolaire : ce n'est plus aux élèves (équipés, accompagnés et soignés) de s'intégrer à l'école ordinaire parmi les "normaux", c'est à l'école de se transformer -en profondeur -pour accueillir tous les élèves et répondre à leurs besoins.
Trente ans après Salamanque, où en est la " réforme majeure des écoles ordinaires" à laquelle appelaient les signataires de la déclaration ? Pour rendre intelligible cette intention d'inclusion, il s'agit d'observer son caractère performatif en investiguant les effets - parfois contradictoires - des politiques inclusives sur l'école, ses acteurs et leurs pratiques. L'ouvrage a pour objectif de comprendre ce qui se fait au nom de l'inclusion, en privilégiant des entrées diversifiées : la forme scolaire et les dispositifs scolaires, le métier d'enseignante, le partenariat avec les parents, la collaboration interprofessionnelle, les inégalités scolaires ou encore les évidences et les implicites véhiculés parla notion d'inclusion.
Laurent Bovey, Heloïse Durler, Philippe Losego, Valérie Angelucci et Alexandre Sotirov mènent des activités de recherche et de formation à la Haute école pédagogique du canton de Vaud et sont membres du Laboratoire d'Analyse du Travail Enseignant et de la Formation en Alternance (LATEFA).
Image Placeholder
Valérie Angelucci, Alexandre Sotirov, Laurent Bovey, Héloïse Durler
Grand Format
29,00 €