En cours de chargement...
Le succès d’Atys fut si considérable que l’Opéra ne cessa de le programmer, après la mort de Lully et de Quinault, jusqu’à la Révolution. À chaque reprise, on vit apparaître à la Comédie-Italienne comme sur les théâtres de la Foire (Opéra-Comique et marionnettes) des parodies dramatiques, récrivant l’histoire de la manière la plus burlesque.
Tout Paris court voir Atys prendre les traits d’Arlequin, de Pierrot, de Polichinelle… On goûtera dans les sept parodies ici rassemblées la saveur de la réécriture, souvent grivoise mais aussi critique ; on verra Atys se transformer en pin, en tonneau, en chapon, en chou, en métromane… Chaque pièce est en partie chantée sur des airs populaires, les vaudevilles, dont certains sont donnés en fin de volume.
Après la redécouverte de l’opéra baroque, c’est à la découverte de l’inventivité parodique, en marge de la culture officielle, que ce recueil invite.