Architectures Comparees. Essai Sur La Dynamique Des Formes
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- Nombre de pages164
- PrésentationBroché
- Poids0.655 kg
- Dimensions24,0 cm × 28,0 cm × 1,2 cm
- ISBN2-86364-089-5
- EAN9782863640890
- Date de parution01/09/1998
- ÉditeurParenthèses Editions
Résumé
" Toute forme a été imaginée avant d'être construite ". Cette formule classique, qui met en relief l'un des traits essentiels de la pratique architecturale, soulève plusieurs questions : D'où viennent les images-mères du projet ? Sont-elles encore identifiables une fois construites ? Existe-t-il des procédés réguliers de l'imagination ?
Cette enquête sur la conception des formes tente de résoudre ces problèmes par la reconnaissance de schèmes dynamiques de l'imagination. Car, ce que retient l'architecte dans l'image de la roue, ce n'est pas tant sa détermination matérielle (le nombre de rayons, son cerclage de fer .. ) que sa puissance motrice : tourner, qui lui permet de dessiner un édifice annulaire. Et ce qu'il tiendra pour essentiel dans l'image du serpent, ce n'est pas tant sa spécificité formelle (ses écailles, sa langue fourchue ... ) que son aptitude au mouvement : onduler, prototype de tous les plans serpentins. Si le processus de conception architecturale altère les images-mères du projet au point que certains ont pu parler d'une " non figurativité " de l'architecture, les schèmes dynamiques sont, eux perceptibles de la première esquisse à l'édifice construit.
La démonstration, au croisement de l'anthropologie des représentations et de l'architecturologie, adopte le principe d'une analyse comparée. Etayée par une sélection d'édifices couvrant toute l'extension historique et géographique, elle offre tout à la fois une lecture cohérente des premiers moments du projet architectural et une réflexion de portée générale sur l'imagination des formes.
" Toute forme a été imaginée avant d'être construite ". Cette formule classique, qui met en relief l'un des traits essentiels de la pratique architecturale, soulève plusieurs questions : D'où viennent les images-mères du projet ? Sont-elles encore identifiables une fois construites ? Existe-t-il des procédés réguliers de l'imagination ?
Cette enquête sur la conception des formes tente de résoudre ces problèmes par la reconnaissance de schèmes dynamiques de l'imagination. Car, ce que retient l'architecte dans l'image de la roue, ce n'est pas tant sa détermination matérielle (le nombre de rayons, son cerclage de fer .. ) que sa puissance motrice : tourner, qui lui permet de dessiner un édifice annulaire. Et ce qu'il tiendra pour essentiel dans l'image du serpent, ce n'est pas tant sa spécificité formelle (ses écailles, sa langue fourchue ... ) que son aptitude au mouvement : onduler, prototype de tous les plans serpentins. Si le processus de conception architecturale altère les images-mères du projet au point que certains ont pu parler d'une " non figurativité " de l'architecture, les schèmes dynamiques sont, eux perceptibles de la première esquisse à l'édifice construit.
La démonstration, au croisement de l'anthropologie des représentations et de l'architecturologie, adopte le principe d'une analyse comparée. Etayée par une sélection d'édifices couvrant toute l'extension historique et géographique, elle offre tout à la fois une lecture cohérente des premiers moments du projet architectural et une réflexion de portée générale sur l'imagination des formes.