L'HYPOTHESE D'OXFORD. Essai sur les origines de la perspective

Par : Dominique Raynaud

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  • Nombre de pages400
  • PrésentationBroché
  • Poids0.545 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,7 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-13-048992-3
  • EAN9782130489924
  • Date de parution06/07/1998
  • CollectionSociologies
  • ÉditeurPUF

Résumé

L'étude de la perspective a longtemps souffert d'un a priori dommageable : celui qui consiste à en faire un système culturel " inventé " à la Renaissance, ou, tout au moins, coupé de ses sources médiévales. Depuis une quinzaine d'années, nombre de recherches se sont attachées à montrer ce que devait la perspective aux connaissances du passé, en postulant tour à tour son origine dans l'optique, l'ars metrica, la statique, la géographie ou l'astronomie...
Ce livre montre qu'il n'est point besoin de convoquer l'ensemble de ces sources et défend la thèse d'un courant de diffusion prépondérant, qui va de l'optique élaborée à Oxford au XIIIe siècle, vers les premières représentations picturales italiennes obéissant aux règles de la perspective linéaire. De fait, ce livre délaisse le regard classique que portent l'histoire et la sociologie de l'art sur la perspective, pour s'intéresser essentiellement au réseau des hommes qui ont rendu possible l'avènement de la perspectivia artificialis en diffusant l'optique d'Oxford.
Au croisement de l'histoire et de la sociologie des sciences, cette enquête tente de comprendre les raisons politiques et religieuses qui ont déterminé cette transmission culturelle, tout autant, d'ailleurs, que celles qui ont voulu effacer le passé médiéval de la perspective en créant de toutes pièces un " mythe de la perspective ". Voici un livre qui éclaire les rapports entre la science optique et les techniques de représentation, en interrogeant les mobiles des hommes qui ont transmis, et transformé le contenu de la perspective.
L'étude de la perspective a longtemps souffert d'un a priori dommageable : celui qui consiste à en faire un système culturel " inventé " à la Renaissance, ou, tout au moins, coupé de ses sources médiévales. Depuis une quinzaine d'années, nombre de recherches se sont attachées à montrer ce que devait la perspective aux connaissances du passé, en postulant tour à tour son origine dans l'optique, l'ars metrica, la statique, la géographie ou l'astronomie...
Ce livre montre qu'il n'est point besoin de convoquer l'ensemble de ces sources et défend la thèse d'un courant de diffusion prépondérant, qui va de l'optique élaborée à Oxford au XIIIe siècle, vers les premières représentations picturales italiennes obéissant aux règles de la perspective linéaire. De fait, ce livre délaisse le regard classique que portent l'histoire et la sociologie de l'art sur la perspective, pour s'intéresser essentiellement au réseau des hommes qui ont rendu possible l'avènement de la perspectivia artificialis en diffusant l'optique d'Oxford.
Au croisement de l'histoire et de la sociologie des sciences, cette enquête tente de comprendre les raisons politiques et religieuses qui ont déterminé cette transmission culturelle, tout autant, d'ailleurs, que celles qui ont voulu effacer le passé médiéval de la perspective en créant de toutes pièces un " mythe de la perspective ". Voici un livre qui éclaire les rapports entre la science optique et les techniques de représentation, en interrogeant les mobiles des hommes qui ont transmis, et transformé le contenu de la perspective.