Voir deux icônes montantes de la scène comics que sont le scénariste Ram V et le dessinateur Christian Ward s'approprier la figure totémique de l'écurie DC et roi des mers Aquaman (ou Arthur Curry pour les intimes), c'est ce qu'on peut appeler une proposition aguicheuse, et ce, encore plus pour le temps d'un one-shot horrifique.
Aquaman Andromeda, de son doux nom, est donc le fruit de cette union prometteuse, qui plonge très vite dans son sujet, passé ses premières somptueuses pages alliant la narration poétique et sophistiquée de Ram V au dessin chatoyant et surréaliste de Ward. Si le récit est affublé du label Aquaman, ne vous y trompez pas, car le roi des Atlantes ne sera finalement qu'une figure de second plan, afin de laisser la place à l'horreur cosmique à laquelle devront faire face les occupants du sous-marin Andromeda.
Missionnés pour effectuer le premier contact avec un objet d'origine extraterrestre, les membres de cette expédition ne devront cependant pas seulement faire face à une menace tapie au cœur des profondeurs océaniques, mais aussi à eux-mêmes.
Marchant dans les pas de Lovecraft et d'Abyss, Andromeda trouve sa propre voie en offrant un regard singulier sur le personnage d'Aquaman, non seulement en le représentant sous un design davantage bio-organique, mais aussi en creusant sa personnalité au travers de son tiraillement entre son sang humain et ses responsabilités sous marines. L'humanité qui émane de ce superhéros iconique se retrouve aussi dans ses personnages principaux, groupe hétéroclite d'individus rongés par les remords et poursuivis par les fantômes de leur passé.
Pour mettre en image cette vision suffocante des profondeurs marines, quel meilleur cadre que celui du point Némo, point maritime le plus éloigné de toute terre de la planète, et dans lequel la vie ne se développe pas ? Ward s'en empare avec aisance, laissant son trait fébrile et ses couleurs explosives développer une imagerie en décalage permanent avec l'horreur tapissant les fonds marins.
Il y a clairement un avant et un après Aquaman Andromeda, tant ce one shot hors des clous s'approprie la mythologie du super héros tout en arrivant, comme Tom King avec The Human Target, à humaniser ce qui a toujours été déifié, avec grâce et poésie. Le duo Ward/Ram V est donc à surveiller de très près, d'autant que le dessinateur nous réserve de belles surprises Lovecraftiennes avec son Batman City of Madness, à paraître ce 18 octobre chez Urban Comics.
Voir deux icônes montantes de la scène comics que sont le scénariste Ram V et le dessinateur Christian Ward s'approprier la figure totémique de l'écurie DC et roi des mers Aquaman (ou Arthur Curry pour les intimes), c'est ce qu'on peut appeler une proposition aguicheuse, et ce, encore plus pour le temps d'un one-shot horrifique.
Aquaman Andromeda, de son doux nom, est donc le fruit de cette union prometteuse, qui plonge très vite dans son sujet, passé ses premières somptueuses pages alliant la narration poétique et sophistiquée de Ram V au dessin chatoyant et surréaliste de Ward. Si le récit est affublé du label Aquaman, ne vous y trompez pas, car le roi des Atlantes ne sera finalement qu'une figure de second plan, afin de laisser la place à l'horreur cosmique à laquelle devront faire face les occupants du sous-marin Andromeda.
Missionnés pour effectuer le premier contact avec un objet d'origine extraterrestre, les membres de cette expédition ne devront cependant pas seulement faire face à une menace tapie au cœur des profondeurs océaniques, mais aussi à eux-mêmes.
Marchant dans les pas de Lovecraft et d'Abyss, Andromeda trouve sa propre voie en offrant un regard singulier sur le personnage d'Aquaman, non seulement en le représentant sous un design davantage bio-organique, mais aussi en creusant sa personnalité au travers de son tiraillement entre son sang humain et ses responsabilités sous marines. L'humanité qui émane de ce superhéros iconique se retrouve aussi dans ses personnages principaux, groupe hétéroclite d'individus rongés par les remords et poursuivis par les fantômes de leur passé.
Pour mettre en image cette vision suffocante des profondeurs marines, quel meilleur cadre que celui du point Némo, point maritime le plus éloigné de toute terre de la planète, et dans lequel la vie ne se développe pas ? Ward s'en empare avec aisance, laissant son trait fébrile et ses couleurs explosives développer une imagerie en décalage permanent avec l'horreur tapissant les fonds marins.
Il y a clairement un avant et un après Aquaman Andromeda, tant ce one shot hors des clous s'approprie la mythologie du super héros tout en arrivant, comme Tom King avec The Human Target, à humaniser ce qui a toujours été déifié, avec grâce et poésie. Le duo Ward/Ram V est donc à surveiller de très près, d'autant que le dessinateur nous réserve de belles surprises Lovecraftiennes avec son Batman City of Madness, à paraître ce 18 octobre chez Urban Comics.