Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
- Bon, d'accord, nous avons répondu à la question : " Si vous ne voulez pas du capitalisme, que voulez-vous à la place ? "... Et nous avons instauré...
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Résumé
- Bon, d'accord, nous avons répondu à la question : " Si vous ne voulez pas du capitalisme, que voulez-vous à la place ? "... Et nous avons instauré le participalisme. Mais ne subsistera-t-il pas une très forte résistance de ceux qui préféraient le système de marché ?
- Quant la majorité se sera décidée, il est inévitable que tout le monde n'appréciera pas ce changement. Et en particulier les propriétaires les plus fortunés, qui utiliseront tous les moyens dont ils disposent pour ne pas être privés de leurs biens. Car le participalisme implique une réappropriation populaire des moyens de production ; bien entendu le plus souvent sans le consentement des propriétaires. Ceux qui travaillent s'expriment de plus en plus ouvertement en faveur d'une économie plus juste, mais leurs entreprises restent essentiellement des structures soumises à une quête sans fin de profits. Et les luttes se poursuivent pour de meilleures conditions de travail, pour redéfinir les emplois, etc. Mais lorsque la bataille de l'organisation socio-économique aura été gagnée, il n'y aura plus à se battre contre une classe de propriétaires avides de profits ou une classe de coordinateurs cherchant à maximiser leurs avantages. Les propriétaires ne seront plus propriétaires de rien et il n'y aura plus de classe coordinatrice. Pour empêcher que nos adversaires trouvent suffisamment de monde pour brandir les armes qu'ils possèdent en masse, il faut fournir à leurs " volontaires " des raisons pour qu'ils n'acceptent plus de jouer le jeu des dominants. Le participalisme fournit ces raisons.