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Quels sont le sens et la portée des mouvements
sociaux qui s'opposent au néolibéralisme ? Avec
rigueur et sans complaisance, le militant états-unien Michael Albert explore ces questions et met en lumière des obstacles placés, parfois par eux-mêmes, en travers de l'action des gens qui militent pour un monde meilleur. Ces mouvements, constate-t-il, n'ont pas d'objectifs
politiques clairs, sinon d'affirmer leur attachement à certaines valeurs : on veut l'égalité, la justice dans la distribution de richesses et ainsi de suite ; on veut mettre un terme à...
Un programme pas très positif, qui se limite au rejet de certains phénomènes. Trop
souvent même, les militants s'isolent de leurs
contemporains, allant parfois jusqu'à les pointer d'un doigt accusateur en les exhortant à changer leurs comportements, renvoyant ainsi à la sphère privée ce qui ne se transforme que par l'action politique. Ainsi, Michael Albert propose un projet qu'il souhaite sérieux et crédible : l'économie participative.
Ce modèle implique la mise en place d'institutions permettant la réalisation des fonctions que doit accomplir une économie dans le respect de certaines valeurs. L'économie participative suppose la propriété
publique des moyens de production et, tirant les
leçons du passé, met en œuvre une procédure de
planification décentralisée et démocratique. Voici donc une invitation à un moment de réflexion et de distance critique ainsi qu'à un effort d'imagination du monde meilleur que l'on pourrait souhaiter.