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Max n'a pas mis longtemps avant d'emmener Lou sur le bunker qui fait face à la mer. Les deux amis s'y retrouvent presque tous les soirs de ces vacances caniculaires pour passer le temps en regardant partir les ferrys. Au fur et à mesure que les canettes de bière se vident, leurs langues se délient. C'est un de leurs points communs, de ne pas être trop bavard. Il y a aussi l'ennui, les jeux qu'ils s'inventent, cette ville qu'ils sillonnent avec sa jetée, comme un pont vers l'ailleurs ou le néant.
Les pêcheurs s'y disputent les meilleurs emplacements et, au bout, on saute dans l'eau en évitant les rochers. On passe à l'âge adulte. Comment devenir un homme quand les pères ont la main lourde les soirs de défaite de l'0M et que les frères sont partis ? Dans un premier roman débordant de tendresse, Eliot Ruffel explore le langage des corps et des regards. Au coeur des silences, se dégagent la beauté et le drame d'une amitié.
Deux amis, un été...
Dans une ville sans nom, Lou et Max passent le temps et tuent l'ennui sur un bunker, face à la mer. Le temps d'un été, entre bières, cigarettes et soleil écrasant, les deux jeunes hommes peu bavards cultivent une amitié pudique, où les gestes ont souvent plus de sens que les mots.
Dans un roman touchant, Eliot Ruffel nous parle d'amitié, d'ennui, de violences intrafamiliales, un roman tout en pudeur, parfois drôle, avec des personnages attachants, un très joli premier roman.