Et puis…
Et puis… Et si ? Ou, après ? Quoi ? Le temps du deuil ? Un autre temps, découplé, ailleurs ; celui du défunt d’un côté et de l’autre, ceux qu’il a quitté. Une disparition progressive des sens puis de l’espace pour une dissolution totale dans un temps infini. Ça dure, une minute, un mois, une année et l’infini. Raphaël Meltz encore une fois nous surprend dans un texte bref où l’on est des deux côtés d’une frontière poreuse où passe entre les vivants et les morts, l’essentiel d’une vie normale et familière où le quotidien révèle ses accents de bonheurs et ses marques singulières. On est fasciné par cet entre-deux où le mort, Lucas nous accompagne encore un peu, attentif à une souffrance qu’il souhaite qu’on change petit à petit en autre chose au regard de sa famille soudainement demi-orpheline. Il y a à travers Lucas ce que l’on quitte, ce que l’on laisse et ceux que l’on quitte. Comment fait-on avec l’après ? La phrase de Raphaël Meltz après un brève inventaire du vivant, en prologue, avant l’accident, ne cesse de circonscrire une vie partagée qui se transforme progressivement après l’avènement de l’inimaginable. C’est un va et vient intense avant l’avènement d’autre chose, un dialogue silencieux porté par les sens et quelques notes et paroles, de Christophe, Schubert ou Sanson qui toujours nous accompagnent à la vie, à la mort.
Et puis…
Et puis… Et si ? Ou, après ? Quoi ? Le temps du deuil ? Un autre temps, découplé, ailleurs ; celui du défunt d’un côté et de l’autre, ceux qu’il a quitté. Une disparition progressive des sens puis de l’espace pour une dissolution totale dans un temps infini. Ça dure, une minute, un mois, une année et l’infini. Raphaël Meltz encore une fois nous surprend dans un texte bref où l’on est des deux côtés d’une frontière poreuse où passe entre les vivants et les morts, l’essentiel d’une vie normale et familière où le quotidien révèle ses accents de bonheurs et ses marques singulières. On est fasciné par cet entre-deux où le mort, Lucas nous accompagne encore un peu, attentif à une souffrance qu’il souhaite qu’on change petit à petit en autre chose au regard de sa famille soudainement demi-orpheline. Il y a à travers Lucas ce que l’on quitte, ce que l’on laisse et ceux que l’on quitte. Comment fait-on avec l’après ? La phrase de Raphaël Meltz après un brève inventaire du vivant, en prologue, avant l’accident, ne cesse de circonscrire une vie partagée qui se transforme progressivement après l’avènement de l’inimaginable. C’est un va et vient intense avant l’avènement d’autre chose, un dialogue silencieux porté par les sens et quelques notes et paroles, de Christophe, Schubert ou Sanson qui toujours nous accompagnent à la vie, à la mort.