Anne De Bodt

Par : Guy Gilsoul

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  • Nombre de pages119
  • PrésentationRelié
  • Poids1.735 kg
  • Dimensions30,4 cm × 32,7 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-7022-0615-8
  • EAN9782702206157
  • Date de parution28/08/2001
  • CollectionCercle d'Art contemporain
  • ÉditeurCercle d'Art

Résumé

On n'écrit pas sur les " travaux " d'Anne de Bodt. Au mieux, accompagne-t-on une œuvre dont les objets donnés ne sont que l'expression provisoire. L'œuvre donc convoque ce temps nécessaire que les Grecs nomment Kairos et, pour le dire, des gestes artistiques d'une grande modestie, répétés inlassablement mais jamais à l'identique avec des matériaux d'une extraordinaire pauvreté comme si tout, ici, ne tenait qu'à un fil éternellement noué puis dénoué. Pour dire l'œuvre d'Anne de Bodt, il fallait donc accepter l'esprit de l'œuvre. Renoncer au temps de l'instant présent et lui préférer la durée et l'attention flottante. Au discours d'historien, emprunter la voie des courants plus légers, se laisser emporter. Il fallait regarder longuement les œuvres, les apercevoir de loin, puis de plus près, se pencher et lire peut-être certains poèmes, certains haïkus. Il fallait aussi écouter la musique sacrée d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui, se promener avec Anne de Bodt dans le jardin, puis s'asseoir et parler.
On n'écrit pas sur les " travaux " d'Anne de Bodt. Au mieux, accompagne-t-on une œuvre dont les objets donnés ne sont que l'expression provisoire. L'œuvre donc convoque ce temps nécessaire que les Grecs nomment Kairos et, pour le dire, des gestes artistiques d'une grande modestie, répétés inlassablement mais jamais à l'identique avec des matériaux d'une extraordinaire pauvreté comme si tout, ici, ne tenait qu'à un fil éternellement noué puis dénoué. Pour dire l'œuvre d'Anne de Bodt, il fallait donc accepter l'esprit de l'œuvre. Renoncer au temps de l'instant présent et lui préférer la durée et l'attention flottante. Au discours d'historien, emprunter la voie des courants plus légers, se laisser emporter. Il fallait regarder longuement les œuvres, les apercevoir de loin, puis de plus près, se pencher et lire peut-être certains poèmes, certains haïkus. Il fallait aussi écouter la musique sacrée d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui, se promener avec Anne de Bodt dans le jardin, puis s'asseoir et parler.