André-la-Poisse

Par : Andreï Siniavski
2 Coups de cœur
de nos libraires

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Grand Format
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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions12,6 cm × 20,1 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-490501-13-7
  • EAN9782490501137
  • Date de parution23/02/2021
  • CollectionAprès la tempête
  • ÉditeurTyphon (Editions du)
  • PréfacierIegor Gran
  • TraducteurLouis Martinez

Résumé

Peut-on avoir tous les talents, sauf celui de savoir s'en servir ? André-la-Poisse se le demande. Lui qui miraculeusement guéri d'un bégaiement est victime d'une malédiction : réussir tout ce qu'il rate. Alors à défaut d'une vie facile, c'est une existence aussi cahotante que trépidante qui s'ouvre à lui. Avec la fantaisie d'E.T.A. Hoffmann, d'un fantastique satirique à la Mikhail Boulgakov, Andrei Siniavski malmène son héros en l'affublant d'une tare : la malchance.
Drôlement cruel, le roman transforme, d'une plume acérée, un destin poisseux en leçon de liberté. Outre son bras d'honneur fait à la fatalité, André-la-Poisse livre une formidable réflexion sur l'écriture, cette arme des persécutés.
Peut-on avoir tous les talents, sauf celui de savoir s'en servir ? André-la-Poisse se le demande. Lui qui miraculeusement guéri d'un bégaiement est victime d'une malédiction : réussir tout ce qu'il rate. Alors à défaut d'une vie facile, c'est une existence aussi cahotante que trépidante qui s'ouvre à lui. Avec la fantaisie d'E.T.A. Hoffmann, d'un fantastique satirique à la Mikhail Boulgakov, Andrei Siniavski malmène son héros en l'affublant d'une tare : la malchance.
Drôlement cruel, le roman transforme, d'une plume acérée, un destin poisseux en leçon de liberté. Outre son bras d'honneur fait à la fatalité, André-la-Poisse livre une formidable réflexion sur l'écriture, cette arme des persécutés.

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Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Dilamar— Decitre Bellecour
4/5
“ La décadence de l'art c'est la faute à l'automobile ”
Non, rien ne va dans la vie de Siniavski. Quelle malchance ! S'il veut faire du bien, c'est mal ; s'il veut, au contraire, faire du mal, c'est bien. Mais pourrait-il en être autrement, dans un monde où la vérité change au gré de la volonté du Pouvoir ? Alors, que faire, quand la vie se dérobe ? Réponse (sartrienne, d'ailleurs) : écrire, écrire sans cesse. Étonnant roman : écrit dans une langue où l'image l'emporte sur le discursif, nous voilà partis pour un voyage fabuleux. Cher Andreï, ta prose, ce n'est pas du banal : la clochette vibre du fond du ciel, et tout en te remerciant, on en redemande !
Non, rien ne va dans la vie de Siniavski. Quelle malchance ! S'il veut faire du bien, c'est mal ; s'il veut, au contraire, faire du mal, c'est bien. Mais pourrait-il en être autrement, dans un monde où la vérité change au gré de la volonté du Pouvoir ? Alors, que faire, quand la vie se dérobe ? Réponse (sartrienne, d'ailleurs) : écrire, écrire sans cesse. Étonnant roman : écrit dans une langue où l'image l'emporte sur le discursif, nous voilà partis pour un voyage fabuleux. Cher Andreï, ta prose, ce n'est pas du banal : la clochette vibre du fond du ciel, et tout en te remerciant, on en redemande !
fabien b. - 1— Decitre Grenoble
3/5
“ André-la-Poisse ”
Candide poissard, André semble porter en lui le mauvais œil. Serait-ce de sa faute si, autour de lui, la mort guette et prend ses frères ? Entre critique d’un système soviétique boursouflé de lui-même, déambulation en forme de quête de liberté-délivrance, et culture du pamphlet en allégorie, André-la-Poisse tient autant du roman picaresque que d’une existence en temps de privation. Humour grinçant, loufoquerie noire, une comédie douce-amère comme un conte traficoté par les mains d’un orfèvre, une plume incisive qui flirte avec la fantasmagorie et nous projette vers une fin inattendue et fantastique qu’on était bien loin d’imaginer. Anti-héros pris dans les remous d’une certaine fatalité, André est aussi attachant que désabusé, tendre marin d’une équipée faite de gros vents et de fortes marées. Cher aux éditions du Typhon, André pourrait bien rejoindre le club des Jeunes Hommes en Colère. Un admirable roman plein de fantaisie satirique !
Candide poissard, André semble porter en lui le mauvais œil. Serait-ce de sa faute si, autour de lui, la mort guette et prend ses frères ? Entre critique d’un système soviétique boursouflé de lui-même, déambulation en forme de quête de liberté-délivrance, et culture du pamphlet en allégorie, André-la-Poisse tient autant du roman picaresque que d’une existence en temps de privation. Humour grinçant, loufoquerie noire, une comédie douce-amère comme un conte traficoté par les mains d’un orfèvre, une plume incisive qui flirte avec la fantasmagorie et nous projette vers une fin inattendue et fantastique qu’on était bien loin d’imaginer. Anti-héros pris dans les remous d’une certaine fatalité, André est aussi attachant que désabusé, tendre marin d’une équipée faite de gros vents et de fortes marées. Cher aux éditions du Typhon, André pourrait bien rejoindre le club des Jeunes Hommes en Colère. Un admirable roman plein de fantaisie satirique !

A propos de Andreï Siniavski

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