Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Une personnalité littéraire a de vrais ennemis pendant sa vie et presque autant de faux amis après sa mort. A la recherche d'Albert Camus, Olivier...
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Une personnalité littéraire a de vrais ennemis pendant sa vie et presque autant de faux amis après sa mort. A la recherche d'Albert Camus, Olivier Todd, sans gommer ni grossir les qualités ou les défauts de l'homme et de l'écrivain, montre comment l'auteur de L'Etranger et de l'Homme révolté tenta d'accorder sa vie, son œuvre et sa morale.
Camus fut algérien et algérois, journaliste, essayiste, romancier, dramaturge, metteur en scène, acteur...Avec cette biographie, sa personnalité apparaît dans toute sa complexité, grâce à de nombreux inédits dont sa correspondance. Camus était charmeur et ombrageux sincère et théâtral, plein de doutes et arrogant. Il voulait être aimé et y parvint souvent. Il cherchait à être compris et n'y parvint pas toujours. Il parla trop de bonheur pour être heureux et serein. Faut-il pour autant l'imaginer malheureux comme Sisyphe ?
Dans sa vie privée et ses engagements publics, un Calus inattendu - souvent inconnu - surgit à travers ses prises de position politiques ou artistiques, ses amitiés et ses amours. Camus reste inclassable, solitaire et solidaire, un frère ennemi de Sartre... Communiste puis anticommuniste, il connaissait le prix humain des idéologies. Il ne voulait être ni victime ni bourreau. Pour lui, la souffrance n'avait pas de frontière mais les tyrans avaient toujours la carte d'un parti. Déchiré par la guerre d'Algérie, Camus vécut aussi les amères victoires et les fécondes défaites de la justice et de la violence.
Plus de trente-cinq ans après sa mort, celui qui prétendait ne pas être le Clamance de La chute- ce juge pénitent qui se vouait à l'enfer ou au purgatoire -redevient un " dangereux classique ".