Coup de coeur

Disponible d'occasion :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages352
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.294 kg
  • Dimensions13,0 cm × 18,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-210-77962-4
  • EAN9782210779624
  • Date de parution19/06/2024
  • CollectionClassiques & contemporains
  • ÉditeurMagnard
  • Directeur de publicationEstelle Provost

Résumé

Août 1963. Alors que le mouvement pour les droits civiques bat son plein aux Etats-Unis, le corps d'une fillette noire est retrouvé.Mais nous sommes en Alabama, un Etat du sud où la politique de ségrégation sévit encore, et la police fait peu de cas d'une telle découverte qui est pourtant suivie d'autres disparitions. Le père de la première victime fait alors appel à un homme blanc, Bud, ancien policier devenu détective privé et alcoolique notoire, pour mener l'enquête.
Adela, femme de ménage noire, va se trouver inopinément associée aux investigations. Dans l'Amérique du Nord des années 1960, un duo improbable voit le jour... L'objet d'étude : le roman et le récit du XVIIIe siècle au XXIe siècle (classe de 2de) L'accompagnement pédagogique : Une présentation des auteurs et de l'oeuvre Un questionnaire pour entrer dans la lecture Le texte intégral Des questions de compréhension par thème avec des encadrés sur les grandes notions littéraires Un groupement de textes thématique : altérité et humanité Une sélection de ressources documentaires en lien avec l'oeuvre (bibliographie, filmographie...) Une interview exclusive des auteurs
Août 1963. Alors que le mouvement pour les droits civiques bat son plein aux Etats-Unis, le corps d'une fillette noire est retrouvé.Mais nous sommes en Alabama, un Etat du sud où la politique de ségrégation sévit encore, et la police fait peu de cas d'une telle découverte qui est pourtant suivie d'autres disparitions. Le père de la première victime fait alors appel à un homme blanc, Bud, ancien policier devenu détective privé et alcoolique notoire, pour mener l'enquête.
Adela, femme de ménage noire, va se trouver inopinément associée aux investigations. Dans l'Amérique du Nord des années 1960, un duo improbable voit le jour... L'objet d'étude : le roman et le récit du XVIIIe siècle au XXIe siècle (classe de 2de) L'accompagnement pédagogique : Une présentation des auteurs et de l'oeuvre Un questionnaire pour entrer dans la lecture Le texte intégral Des questions de compréhension par thème avec des encadrés sur les grandes notions littéraires Un groupement de textes thématique : altérité et humanité Une sélection de ressources documentaires en lien avec l'oeuvre (bibliographie, filmographie...) Une interview exclusive des auteurs

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Nathalie R.Decitre Ecully
4/5
Un bon film à lire
Alabama 1963, année chargée de faits historiques dans un contexte où le ségrégation vacille. Birmingham, des nombreuses jeunes filles noires disparaissent et sont retrouvées mortes. Entre KKK, racisme "ordinaire" et ségrégation, personne n'enquête, personne ne s’inquiète excepté la communauté noire qui embauche un détective alcoolique, paumé et blanc. Avec sa femme de ménage noire, ils partent sur les pas de l'assassin... Les auteurs ont fait de ce polars un bon film à lire avec de nombreux dialogues. On visualise l'histoire et on se prend au jeu à enquêter avec Bud et Adela. Surprenant et instructif !
Alabama 1963, année chargée de faits historiques dans un contexte où le ségrégation vacille. Birmingham, des nombreuses jeunes filles noires disparaissent et sont retrouvées mortes. Entre KKK, racisme "ordinaire" et ségrégation, personne n'enquête, personne ne s’inquiète excepté la communauté noire qui embauche un détective alcoolique, paumé et blanc. Avec sa femme de ménage noire, ils partent sur les pas de l'assassin... Les auteurs ont fait de ce polars un bon film à lire avec de nombreux dialogues. On visualise l'histoire et on se prend au jeu à enquêter avec Bud et Adela. Surprenant et instructif !
Carine G. - 1Decitre Annemasse
4/5
L’année du changement
1963. L’année de la marche sur Washington pour l’emploi et la liberté. L’année du célèbre discours de Martin Luther King. L’année de l’assassinat de Kennedy. L’année où de petites filles noires sont violées et tuées à Birmingham en Alabama. L’année où une femme de ménage noire s’associe à un détective privé blanc pour mener l’enquête. Se lisant comme un excellent policier, ce roman résonne étrangement aux manifestations actuelles pour les droits civiques des noirs et constitue une bonne étude des mœurs révoltantes des états du sud à cette époque.
1963. L’année de la marche sur Washington pour l’emploi et la liberté. L’année du célèbre discours de Martin Luther King. L’année de l’assassinat de Kennedy. L’année où de petites filles noires sont violées et tuées à Birmingham en Alabama. L’année où une femme de ménage noire s’associe à un détective privé blanc pour mener l’enquête. Se lisant comme un excellent policier, ce roman résonne étrangement aux manifestations actuelles pour les droits civiques des noirs et constitue une bonne étude des mœurs révoltantes des états du sud à cette époque.
Charlotte F.Decitre Ecully
4/5
L’Amérique ségrégationniste
Ces deux auteurs français passionnés des États-Unis, Ludovic Manchette et Christian Niemiec, ne savaient sûrement pas qu’ils publieraient leur premier roman trois mois après le meurtre raciste de George Floyd par le policier blanc, Derek Chauvin, le 25 mai dernier. Leur premier roman prometteur est à découvrir pour son intrigue captivante, ses personnages attachants tout autant que pour la révélation des racines de la ségrégation. Les années 60 étaient bien loin d’en signer la fin malheureusement. Un très bon scénario de film.
Ces deux auteurs français passionnés des États-Unis, Ludovic Manchette et Christian Niemiec, ne savaient sûrement pas qu’ils publieraient leur premier roman trois mois après le meurtre raciste de George Floyd par le policier blanc, Derek Chauvin, le 25 mai dernier. Leur premier roman prometteur est à découvrir pour son intrigue captivante, ses personnages attachants tout autant que pour la révélation des racines de la ségrégation. Les années 60 étaient bien loin d’en signer la fin malheureusement. Un très bon scénario de film.
  • USA
  • assassinats
  • haine anti-Noirs
  • 1963
  • John Fitzgerald Kennedy

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.7/5
sur 3 notes dont 4 avis lecteurs
Coup de cœur
Un récit rythmé, à tel point qu'on a du mal à le lâcher ! Comme l'écrivent les auteurs, tout est fait pour que le lecteur ai envie de connaître la suite.
Un récit rythmé, à tel point qu'on a du mal à le lâcher ! Comme l'écrivent les auteurs, tout est fait pour que le lecteur ai envie de connaître la suite.
Ségrégation dans l'Amérique des années soixante
Cette année 1963, Birmingham, en Alabama, est une poudrière. C’est dans cette métropole, que Martin Luther King considère alors comme « probablement la ville où la ségrégation est la plus rigoureuse de tous les États-Unis », que le mouvement américain des droits civiques a choisi de concentrer son action en faveur de la déségrégation et de l’égalité des droits, pas seulement dans la loi, mais dans la réalité. Les protestations non violentes tournent à l’émeute quand le Ku Klux Klan répond par un attentat à la bombe contre une église exclusivement fréquentée par les Noirs. L’effervescence monte encore lorsque King prononce son discours historique I have a dream à l’occasion de la grande Marche sur Washington. La crise atteint un paroxysme quand John F. Kennedy est bientôt assassiné. Pendant ce temps, et quoi qu’il en soit, Adela Cobb continue à se serrer avec les autres Noirs dans la section des bus qui leur est réservée. Lorsqu’elle sort le chien de l'un de ses employeurs, elle ne peut l’accompagner dans les parcs qui lui sont interdits. Veuve et mère de famille, elle survit d’un aléatoire salaire de misère en trimant comme femme de ménage pour des familles qui, bien souvent, la tolèrent à peine chez elles. Et si la police est contrainte de protéger les fillettes noires qui tentent de se rendre dans les écoles déségréguées, aussitôt boycottées par les élèves blancs, elle ne va pas jusqu’à s’émouvoir de la disparition de l’une d’entre elles, ni, ensuite, de la découverte de son corps sans vie. Les assassinats de petites filles noires se multipliant, Bud Larkin, détective privé alcoolique en mal de clients, accepte sans enthousiasme d’enquêter pour le père d’une des victimes. Raciste par défaut plus que par conviction, dans un contexte où l'immense majorité de la société blanche n’envisage les Noirs que comme des sous-hommes, cet ours mal léché, cabossé par ses propres malheurs, se voit pour la première fois confronté aux implications concrètes de cet état d’esprit. Ses investigations ne vont pas seulement le mener sur les traces d’un insaisissable tueur en série, au coeur d’une affaire aux multiples rebondissements. Elles vont aussi lui ouvrir peu à peu les yeux sur l’ignominie de certains de ses semblables et sur les injustices supportées par ses nouvelles relations noires, pourtant bien compliquées à côtoyer. Car, s’il n’est pas évident de franchir le fossé d’incompréhension, de peur et d’hostilité mutuelles entre les communautés noire et blanche, y prétendre expose à la réprobation générale, voire à de terribles représailles. Au-delà de l’enquête criminelle et de son suspense addictif, ce roman aux personnages attachants, restitués dans toutes leurs complexités et ambiguïtés, est une plongée puissamment réaliste au coeur d’une Amérique raciste au bord de l’implosion en cette année 1963. Sa lecture pourra trouver un prolongement dans celle du plus récent Un long, si long après-midi d’Inga Vesper, à mon avis moins percutant, mais assez complémentaire dans son approche plus féministe de la société blanche et raciste de l’Amérique de cette époque.
Cette année 1963, Birmingham, en Alabama, est une poudrière. C’est dans cette métropole, que Martin Luther King considère alors comme « probablement la ville où la ségrégation est la plus rigoureuse de tous les États-Unis », que le mouvement américain des droits civiques a choisi de concentrer son action en faveur de la déségrégation et de l’égalité des droits, pas seulement dans la loi, mais dans la réalité. Les protestations non violentes tournent à l’émeute quand le Ku Klux Klan répond par un attentat à la bombe contre une église exclusivement fréquentée par les Noirs. L’effervescence monte encore lorsque King prononce son discours historique I have a dream à l’occasion de la grande Marche sur Washington. La crise atteint un paroxysme quand John F. Kennedy est bientôt assassiné. Pendant ce temps, et quoi qu’il en soit, Adela Cobb continue à se serrer avec les autres Noirs dans la section des bus qui leur est réservée. Lorsqu’elle sort le chien de l'un de ses employeurs, elle ne peut l’accompagner dans les parcs qui lui sont interdits. Veuve et mère de famille, elle survit d’un aléatoire salaire de misère en trimant comme femme de ménage pour des familles qui, bien souvent, la tolèrent à peine chez elles. Et si la police est contrainte de protéger les fillettes noires qui tentent de se rendre dans les écoles déségréguées, aussitôt boycottées par les élèves blancs, elle ne va pas jusqu’à s’émouvoir de la disparition de l’une d’entre elles, ni, ensuite, de la découverte de son corps sans vie. Les assassinats de petites filles noires se multipliant, Bud Larkin, détective privé alcoolique en mal de clients, accepte sans enthousiasme d’enquêter pour le père d’une des victimes. Raciste par défaut plus que par conviction, dans un contexte où l'immense majorité de la société blanche n’envisage les Noirs que comme des sous-hommes, cet ours mal léché, cabossé par ses propres malheurs, se voit pour la première fois confronté aux implications concrètes de cet état d’esprit. Ses investigations ne vont pas seulement le mener sur les traces d’un insaisissable tueur en série, au coeur d’une affaire aux multiples rebondissements. Elles vont aussi lui ouvrir peu à peu les yeux sur l’ignominie de certains de ses semblables et sur les injustices supportées par ses nouvelles relations noires, pourtant bien compliquées à côtoyer. Car, s’il n’est pas évident de franchir le fossé d’incompréhension, de peur et d’hostilité mutuelles entre les communautés noire et blanche, y prétendre expose à la réprobation générale, voire à de terribles représailles. Au-delà de l’enquête criminelle et de son suspense addictif, ce roman aux personnages attachants, restitués dans toutes leurs complexités et ambiguïtés, est une plongée puissamment réaliste au coeur d’une Amérique raciste au bord de l’implosion en cette année 1963. Sa lecture pourra trouver un prolongement dans celle du plus récent Un long, si long après-midi d’Inga Vesper, à mon avis moins percutant, mais assez complémentaire dans son approche plus féministe de la société blanche et raciste de l’Amérique de cette époque.
Alabama
Une lecture que je ne garderai hélas pas très longtemps en mémoire. Alabama 1963 est un roman qui a énormément fait parler de lui, autant au sein de la blogosphère qu’ailleurs, avec la plupart du temps d’excellents retours. Malheureusement, je fais partie du très petit nombre de lecteurs qui n’ont pas été passionnés. Le roman n’est pas mauvais (loin s’en faut), mais personnellement je n’ai pas trouvé entre ses pages les qualités que je recherche dans une nouvelle lecture. L’intrigue, même si elle est efficace, ne se démarque pas des nombreuses autres que l’on a déjà rencontrées dans d’autres romans traitant de ce sujet. Je n’ai éprouvé aucune empathie pour les différents personnages. Là encore, ils ne sont pas inintéressants, mais je les ai trouvés trop lisses, et, paradoxalement, parfois trop caricaturaux. Pour le style, là encore il m’a manqué ce petit plus qui nous fait des fois adorer des lectures qui pêchent par d’autres aspects. Mon plus gros souci a été le manque total d’attachement et d’immersion que j’ai ressenti jusqu’à la fin. À aucun moment je n’ai « vécu » l’histoire et oublié que j’étais en train de tenir un livre. Pour autant je comprends qu’il ait remporté un tel succès. Le sujet est passionnant, et malheureusement encore parfois d’actualité. De plus, c’est un polar qui se tient, et qui répondra aisément à l’attente de beaucoup. Néanmoins, pour ceux et celles qui ont déjà lu de nombreux romans abordant ce thème, ou se situant à cette époque, l’impression de « déjà-lu » pourrait leur poser la même petite déception qu’à moi. Un bon polar, tout à fait correct, écrit à quatre mains par des auteurs dont on sent l’expérience, et qui plaira donc aux lecteurs qui cherchent à mieux connaître cette période, mais un peu moins à ceux qui en ont déjà eu l’occasion d’en lire de nombreux autres. Mais le mieux, comme toujours, est de vous faire votre propre opinion. Belle découverte à tous.
Une lecture que je ne garderai hélas pas très longtemps en mémoire. Alabama 1963 est un roman qui a énormément fait parler de lui, autant au sein de la blogosphère qu’ailleurs, avec la plupart du temps d’excellents retours. Malheureusement, je fais partie du très petit nombre de lecteurs qui n’ont pas été passionnés. Le roman n’est pas mauvais (loin s’en faut), mais personnellement je n’ai pas trouvé entre ses pages les qualités que je recherche dans une nouvelle lecture. L’intrigue, même si elle est efficace, ne se démarque pas des nombreuses autres que l’on a déjà rencontrées dans d’autres romans traitant de ce sujet. Je n’ai éprouvé aucune empathie pour les différents personnages. Là encore, ils ne sont pas inintéressants, mais je les ai trouvés trop lisses, et, paradoxalement, parfois trop caricaturaux. Pour le style, là encore il m’a manqué ce petit plus qui nous fait des fois adorer des lectures qui pêchent par d’autres aspects. Mon plus gros souci a été le manque total d’attachement et d’immersion que j’ai ressenti jusqu’à la fin. À aucun moment je n’ai « vécu » l’histoire et oublié que j’étais en train de tenir un livre. Pour autant je comprends qu’il ait remporté un tel succès. Le sujet est passionnant, et malheureusement encore parfois d’actualité. De plus, c’est un polar qui se tient, et qui répondra aisément à l’attente de beaucoup. Néanmoins, pour ceux et celles qui ont déjà lu de nombreux romans abordant ce thème, ou se situant à cette époque, l’impression de « déjà-lu » pourrait leur poser la même petite déception qu’à moi. Un bon polar, tout à fait correct, écrit à quatre mains par des auteurs dont on sent l’expérience, et qui plaira donc aux lecteurs qui cherchent à mieux connaître cette période, mais un peu moins à ceux qui en ont déjà eu l’occasion d’en lire de nombreux autres. Mais le mieux, comme toujours, est de vous faire votre propre opinion. Belle découverte à tous.
Alabama 1963
5/5
Christian Niemiec, Ludovic Manchette
Poche
8,70 €
A l'ombre de Winnicott
Christian Niemiec, Ludovic Manchette
Grand Format
22,50 €
A l'ombre de Winnicott
Christian Niemiec, Ludovic Manchette
E-book
14,99 €
America[s
Ludovic Manchette, Christian Niemiec
Poche
8,70 €
America[s]
Ludovic Manchette, Christian Niemiec
E-book
9,99 €
Alabama 1963
4/5
3.7/5
Ludovic Manchette, Christian Niemiec
E-book
9,99 €
Alabama 1963
4/5
3.7/5
Ludovic Manchette, Christian Niemiec
Grand Format
18,00 €
America[s
Ludovic Manchette, Christian Niemiec
Grand Format
18,00 €
America[s
Ludovic Manchette, Christian Niemiec
Poche
4,78 €
America[s
Ludovic Manchette, Christian Niemiec
Grand Format
9,90 €
Alabama 1963
4/5
3.7/5
Ludovic Manchette, Christian Niemiec
Grand Format
9,90 €
À l'ombre de Winnicott
Christian Niemiec, Ludovic Manchette, François Delaive
Audiobook
21,99 €
America[s]
Ludovic Manchette, Christian Niemiec, Maryne Bertieaux
Audiobook
19,99 €
Alabama 1963
4/5
3.7/5
Ludovic Manchette, Christian Niemiec, Marie Bouvier
Audiobook
19,99 €