Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages168
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-84545-138-4
  • EAN9782845451384
  • Date de parution11/09/2008
  • ÉditeurEditions des Syrtes
  • TraducteurMarie Vrinat

Résumé

Peuplée d'enfances singulières ou d'adolescents en " mal de mères ", l'œuvre littéraire de Théodora Dimova se poursuit avec une " comédie humaine " d'une profondeur remarquable, abordant cette fois, sans tabou, la vieillesse dans ce qu'elle a d'admirable mais aussi de pitoyable. Adriana est l'éblouissant portrait d'une femme blasée par l'argent, poussée par l'ennui et la solitude jusqu'à la déchéance. Et jusqu'à commettre l'irréparable. Adriana passera le reste de sa vie dans l'attente d'un " sauveur " qui puisse lui offrir sinon la rédemption, du moins un semblant d'harmonie. La flamboyante Ioura, jeune femme qu'elle finit par rencontrer, pourra-t-elle la comprendre ? Les voix et les vies se mêlent, la vieille dame sait se raconter sans complaisance, évoquer ce qu'elle fut, avec ses défauts, ses errances, et la tragédie qui la hante. Entre Adriana et Ioura naissent une admiration et une affection qui rendront plus doux le grand départ de la vieille femme. Ce roman illustre, une fois encore, les obsessions de Théodora Dimova qui remonte aux sources de la violence rongeant la société, et pose une question entêtante : peut-on restaurer, envers et contre tout, ce qui a été brisé ? A l'instar de Mères, Adriana bouscule le lecteur, avec la même force et la même écriture haletante au rythme saccadé, avec sa justesse de ton sans fausse pudeur et son extraordinaire virtuosité littéraire.
Peuplée d'enfances singulières ou d'adolescents en " mal de mères ", l'œuvre littéraire de Théodora Dimova se poursuit avec une " comédie humaine " d'une profondeur remarquable, abordant cette fois, sans tabou, la vieillesse dans ce qu'elle a d'admirable mais aussi de pitoyable. Adriana est l'éblouissant portrait d'une femme blasée par l'argent, poussée par l'ennui et la solitude jusqu'à la déchéance. Et jusqu'à commettre l'irréparable. Adriana passera le reste de sa vie dans l'attente d'un " sauveur " qui puisse lui offrir sinon la rédemption, du moins un semblant d'harmonie. La flamboyante Ioura, jeune femme qu'elle finit par rencontrer, pourra-t-elle la comprendre ? Les voix et les vies se mêlent, la vieille dame sait se raconter sans complaisance, évoquer ce qu'elle fut, avec ses défauts, ses errances, et la tragédie qui la hante. Entre Adriana et Ioura naissent une admiration et une affection qui rendront plus doux le grand départ de la vieille femme. Ce roman illustre, une fois encore, les obsessions de Théodora Dimova qui remonte aux sources de la violence rongeant la société, et pose une question entêtante : peut-on restaurer, envers et contre tout, ce qui a été brisé ? A l'instar de Mères, Adriana bouscule le lecteur, avec la même force et la même écriture haletante au rythme saccadé, avec sa justesse de ton sans fausse pudeur et son extraordinaire virtuosité littéraire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
un drame magnifique, intime et turbulent
Theodora Dimova excelle à raconter des chroniques intimes : des personnages qui laissent exploser leurs vieux secrets, qui crient soudainement, contre toute attente, leurs anciennes blessures. Ces personnages-là sont comme dans la vie : ils s'échinent à cacher des choses comme si, faire savoir de ces choses, ça pouvaient les menacer. Sauf qu'il s'agit des secrets de personnages exceptionnels, extrêmes dans leur détermination, leur sensibilité, leur beauté et leur indépendance. D'où la puissance de ce texte. Le style de Dimova est celui de son précédent livre ("Mères") : débridé, en cascade, sans rien pour s'arrêter, sans frein ni barrage de ponctuation. A mesure qu'on entre dans la connaissance de ces personnages, on entre en connivence avec les différents personnages et on s'attache à ces figures qui se battent pour faire survivre leurs aspirations. Ioura se confie à son cousin. Elle confie ce que lui a confié la vieille femme qu'elle a accompagné dans ses derniers jours, Adriana. "Adriana a dit à Ioura qui m'a dit"... Le récit est donc deux fois raconté. Il est délivré au lecteur par ce cousin, un narrateur qui n'est pas neutre car lui aussi a son petit secret ; il est donc délivré avec son coeur à lui, sa sensibilité. Le récit prend une force d'autant plus forte qu'elle passe par plusieurs personnes avant d'atteindre le lecteur, comme un conte, comme chargé de fantasmes. Un texte magnifique et franchement original. Et ça se lit trop vite.
Theodora Dimova excelle à raconter des chroniques intimes : des personnages qui laissent exploser leurs vieux secrets, qui crient soudainement, contre toute attente, leurs anciennes blessures. Ces personnages-là sont comme dans la vie : ils s'échinent à cacher des choses comme si, faire savoir de ces choses, ça pouvaient les menacer. Sauf qu'il s'agit des secrets de personnages exceptionnels, extrêmes dans leur détermination, leur sensibilité, leur beauté et leur indépendance. D'où la puissance de ce texte. Le style de Dimova est celui de son précédent livre ("Mères") : débridé, en cascade, sans rien pour s'arrêter, sans frein ni barrage de ponctuation. A mesure qu'on entre dans la connaissance de ces personnages, on entre en connivence avec les différents personnages et on s'attache à ces figures qui se battent pour faire survivre leurs aspirations. Ioura se confie à son cousin. Elle confie ce que lui a confié la vieille femme qu'elle a accompagné dans ses derniers jours, Adriana. "Adriana a dit à Ioura qui m'a dit"... Le récit est donc deux fois raconté. Il est délivré au lecteur par ce cousin, un narrateur qui n'est pas neutre car lui aussi a son petit secret ; il est donc délivré avec son coeur à lui, sa sensibilité. Le récit prend une force d'autant plus forte qu'elle passe par plusieurs personnes avant d'atteindre le lecteur, comme un conte, comme chargé de fantasmes. Un texte magnifique et franchement original. Et ça se lit trop vite.
  • émotion
  • Adriana
  • Ioura
  • lyrisme
  • effréné
Adriana
4/5
Théodora Dimova
Poche
11,00 €
Image Placeholder
Théodora Dimova
Poche
12,00 €
Mères
5/5
Théodora Dimova
E-book
9,99 €
Mères
5/5
Théodora Dimova
E-book
9,99 €
Les Dévastés
Théodora Dimova
E-book
13,99 €
Les Dévastés
Théodora Dimova
E-book
13,99 €