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Un roman magistral, l'histoire d'un jeune desaxé attachant en quête d'une place dans la société. Après avoir passé cinq années interné à l'Institut Pinel, un jeune adulte met à exécution un plan des plus ambitieux et saugrenu pour s'évader. Car c'est terriblement long, cinq ans attaché à une table dans une chambre aseptisée avec pour seule compagnie ou presque l'écho de sa propre voix. Son isolement l'en a convaincu : sa mère, qu'il n'a pas vue depuis ses sept ans, doit avoir été horrifiée à la lecture de ses méfaits racontés dans les médias, lui qui a été reconnu criminellement non responsable de ses crimes.
Pour elle, il va s'enfuir. Commence alors la délirante cavale de cet évadé d'institut psychiatrique qui, pour échapper aux forces de police et intimider les badauds, va se faire tatouer une cible rouge au milieu du front, adopter un petit chien et trouver refuge dans la rue aux côtés des marginalisés. Jusqu'à apercevoir, tapi dans l'ombre d'un carrefour, une prostituée qui lui chavire le coeur. A scruter son visage, n'y verrait-il pas un peu de lui-même ? Abattre la bête met en scène un enfant perdu, en lutte avec lui-même et contre une société qui isole au lieu de soigner et d'accompagner.
Dans une langue truculente, inventive et audacieuse, David Goudreault met un point final et magistral à sa trilogie de la Bête.
Digne des Monty Pithons !
Cher Vous,
Il est des livres, s’ils ne t’étaient pas conseillés par un libraire, jamais tu ne tomberais dessus, et celui-ci en fait partie. Et Julien, le libraire de L'Esprit Livre, je le remercie de m’avoir fait découvrir ce bouquin hors-normes !
Bon, je commence la trilogie par le dernier opus, mais ce n’est pas grave, je lirais les deux premiers avec grand plaisir quand je tomberai dessus.
La bête, un jeune homme qui a commis des actes odieux, est enfermé en institut psychiatrique, mais lui veut retrouver sa mère, alors il va se faire la belle... et d’une façon !
S’en suit une folle cavale où la bête va se faire tatouer une cible sur le front, adopter un chihuahua – logique pour un punk à chien...
Une cavale totalement déjantée avec une langue truculente et un humour digne des Monty Pythons !
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2023/10/22/40081978.html