Olivier Adam est un auteur que j'apprécie beaucoup, mais pour une fois, je n'ai pas été transporté par ce roman très court. J'ai apprécié le style, mais beaucoup moins les personnages, pour qui je n'ai pas eu d'empathie.
J'ai eu du mal à m'identifier à l'un d'entre eux, et je n'ai vu que dépression, abattement et mélancolie tout au long du livre. Les émotions n'évoluent pas, l'ambiance est constante et je pense que c'est qui m'a gêné. Que cela soit en bien ou en mal, j'aurais aimé voir une évolution...
Concernant la fin, je ne l'ai pas trouvé particulièrement travaillée,
j'ai même eu l'impression qu'il n'y en avait pas. J'ai trouvé cela assez déstabilisant. Peut-être manque-t-il quelques pages à ce petit ouvrage, du moins ça a été mon ressenti.
Je ne suis pas pour autant déçue de cet auteur, et je continuerai à lire ces livres. Cependant, celui-ci n'est définitivement pas le meilleur, à mon humble avis.
Un univers à l’ambiance grisée
Dans une ambiance tout en gris, l’auteur nous emmène dans une atmosphère déprimante. Olivier Adam nous présente trois personnages bouleversants de tristesse, de susceptibilité et de solitude : Marie, la maman et ses deux enfants Camille et Antoine. Tout est perdu d’avance dans leur existence. On y trouve du désarroi, de la lassitude de vivre qui se répand telle une marée noire. C’est un roman grave qui baigne dans la mélancolie et le mal de vivre. Poignant mais très démoralisant : bonjour le pessimisme. Des phrases très courtes et des mots percutants peuplent l’univers d’Olivier Adam. J’ai préféré, « Je vais bien, ne t’en fais pas » dont le synopsis était plus recherché.