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Triste
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Inattendu
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Intriguant
Notre narratrice s’appelle Sarah, a 40 ans ; elle est mariée à Alain, «gentil, pondéré, rassurant, raisonnable et fiable», et ils ont deux adolescents de 16 et 14 ans (Romain et Anaïs). Lorsqu’elle apprend le décès plus ou moins accidentel de son frère, Nathan, de qui elle était très proche, c’est le drame. Elle éprouve le besoin impérieux de se retrouver seule. Elle veut comprendre et élucider les mystères qu’il a laissé derrière lui.
Ainsi, elle s’envole vers le Japon, fait le point sur sa propre vie et marche sur les derniers pas de Nathan qui semblait avoir trouvé
la paix dans ce pays aux milles facettes. C’est ainsi qu’elle découvre la falaise des suicidés et rencontre le fameux Natsume Dombori dont la réputation de sauveur et de protecteur n’est plus à faire.
Une fois de plus, Olivier Adam nous raconte une histoire de personnage à la dérive. Ces 332 pages sont la longue plainte, la douleur de Sarah. D’ailleurs, on se demande si elle pourra se libérer du sentiment d’avoir abandonné son frère.
L’ensemble du roman est assez dur, l’atmosphère étouffante. Olivier Adam conserve un univers triste, lourd et déprimant. Comme dans son titre Je vais bien, ne t’en fais pas, la mort rôde. Comme dans A l’Abri de Rien, la mer n’est jamais loin sans être vitale à l’histoire mais contrairement aux titres précédemment cités, on ne tombe pas dans le misérabilisme et l’évidente simplicité.
Le style d’Olivier Adam est, ici, très posé, calme et sensible mais les phrases sont parfois trop longues. Les descriptions sont très nombreuses mais agréables à lire grâce à l’alternance de phrases courtes et longues qui donnent un peu de rythme.
Les dernières pages (qui correspondent environ à la troisième partie) sont un véritable d’émotion et tireront, certainement, une larme aux plus sensibles.
En bref, ce livre est touchant et se lit rapidement et facilement mais j’ai bien peur de ne plus me souvenir de ce roman d’ici peu.
http://lireparelora.wordpress.com/2011/12/09/le-coeur-regulier-olivier-adam/
Dur
Notre narratrice s’appelle Sarah, a 40 ans ; elle est mariée à Alain, «gentil, pondéré, rassurant, raisonnable et fiable», et ils ont deux adolescents de 16 et 14 ans (Romain et Anaïs). Lorsqu’elle apprend le décès plus ou moins accidentel de son frère, Nathan, de qui elle était très proche, c’est le drame. Elle éprouve le besoin impérieux de se retrouver seule. Elle veut comprendre et élucider les mystères qu’il a laissé derrière lui.
Ainsi, elle s’envole vers le Japon, fait le point sur sa propre vie et marche sur les derniers pas de Nathan qui semblait avoir trouvé la paix dans ce pays aux milles facettes. C’est ainsi qu’elle découvre la falaise des suicidés et rencontre le fameux Natsume Dombori dont la réputation de sauveur et de protecteur n’est plus à faire.
Une fois de plus, Olivier Adam nous raconte une histoire de personnage à la dérive. Ces 332 pages sont la longue plainte, la douleur de Sarah. D’ailleurs, on se demande si elle pourra se libérer du sentiment d’avoir abandonné son frère.
L’ensemble du roman est assez dur, l’atmosphère étouffante. Olivier Adam conserve un univers triste, lourd et déprimant. Comme dans son titre Je vais bien, ne t’en fais pas, la mort rôde. Comme dans A l’Abri de Rien, la mer n’est jamais loin sans être vitale à l’histoire mais contrairement aux titres précédemment cités, on ne tombe pas dans le misérabilisme et l’évidente simplicité.
Le style d’Olivier Adam est, ici, très posé, calme et sensible mais les phrases sont parfois trop longues. Les descriptions sont très nombreuses mais agréables à lire grâce à l’alternance de phrases courtes et longues qui donnent un peu de rythme.
Les dernières pages (qui correspondent environ à la troisième partie) sont un véritable d’émotion et tireront, certainement, une larme aux plus sensibles.
En bref, ce livre est touchant et se lit rapidement et facilement mais j’ai bien peur de ne plus me souvenir de ce roman d’ici peu.
http://lireparelora.wordpress.com/2011/12/09/le-coeur-regulier-olivier-adam/