La baignoire de Staline

Par : Renaud S. Lyautey

Disponible d'occasion :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages219
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,3 cm
  • ISBN979-10-414-1459-8
  • EAN9791041414598
  • Date de parution24/05/2024
  • CollectionPoints. Policier
  • ÉditeurPoints

Résumé

Un polar diplomatique délicieux qui flirte avec l'espionnage, sur les traces de Staline. Tbilissi, capitale de la Géorgie, terre natale de Staline. Un ressortissant français est retrouvé mort dans des conditions suspectes à l'hôtel Marriott. Avant qu'un scandale n'éclate, René Turpin, à l'ambassade, est mandaté pour assister les inspecteurs locaux. L'enquête les mènera dans une immense ville balnéaire abandonnée, sur les traces des fantômes de L'URSS.
"Lyautey brosse de cette ex-république soviétique un portrait à la fois aigu et amoureux". France Inter Renaud S. Lyautey, décédé en avril 2022, fut ambassadeur de France en Géorgie de 2012 à 2016. C'est là qu'il écrivit son premier roman, Les saisons inversées, disponible chez Points. La baignoire de Staline, roman prémonitoire, est dédié à ses amis géorgiens.
Un polar diplomatique délicieux qui flirte avec l'espionnage, sur les traces de Staline. Tbilissi, capitale de la Géorgie, terre natale de Staline. Un ressortissant français est retrouvé mort dans des conditions suspectes à l'hôtel Marriott. Avant qu'un scandale n'éclate, René Turpin, à l'ambassade, est mandaté pour assister les inspecteurs locaux. L'enquête les mènera dans une immense ville balnéaire abandonnée, sur les traces des fantômes de L'URSS.
"Lyautey brosse de cette ex-république soviétique un portrait à la fois aigu et amoureux". France Inter Renaud S. Lyautey, décédé en avril 2022, fut ambassadeur de France en Géorgie de 2012 à 2016. C'est là qu'il écrivit son premier roman, Les saisons inversées, disponible chez Points. La baignoire de Staline, roman prémonitoire, est dédié à ses amis géorgiens.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Complet
Incroyable histoire avec un sujet vraiment passionant et bien maitrisée par l’auteur mélangeant suspense et curiosité tout au long du récit . Quelque peu lent sur certains passage mais bien rattraper à chaque rebondissement . Merci pour cette ouvrage .
Incroyable histoire avec un sujet vraiment passionant et bien maitrisée par l’auteur mélangeant suspense et curiosité tout au long du récit . Quelque peu lent sur certains passage mais bien rattraper à chaque rebondissement . Merci pour cette ouvrage .
Géorgie contemporaine et historique sur fond de polar
En cette année 2009, un jeune doctorant français est retrouvé étranglé dans un hôtel de Tbilissi, la capitale de la Géorgie. Conseiller à l’ambassade de France, René Turpin est chargé de suivre le développement de l’enquête menée par les policiers locaux, dont l’inspecteur Nougo Shenguelia avec qui il sympathise. C’est au fil des interrogations et des déductions conjointes des deux hommes que la narration progresse vers la résolution de l’affaire. Lui-même ambassadeur de France en Géorgie de 2012 à 2016, Renaud S. Liautey, emporté par une maladie foudroyante au printemps 2022, quelque six mois avant la publication de ce second roman, présente suffisamment de proximité avec son personnage Turpin pour que l’on puisse les imaginer vaguement alter ego. Fin connaisseur du pays et de tout ce que sa situation entre mer Noire et chaîne du Grand Caucase, sur cette frontière invisible entre l’Est et l’Ouest en même temps qu’entre les Empires perse et ottoman, implique historiquement, culturellement et politiquement, il en brosse un tableau aussi lucide qu’amoureux qui fait le sel de cette par ailleurs toute romanesque et très réussie enquête policière. L’appétit aiguisé par les spécialités culinaires que Turpin partage avec ses connaissances et amis du cru, l’on fait à ses côtés des rencontres, attachantes ou inquiétantes, qui toutes renvoient d’une façon ou d’une autre aux traces d’un passé soviétique mouvementé et terrible, ainsi qu’à l’ombre menaçante, toujours omniprésente, du grand voisin russe. De la terreur stalinienne à la guerre froide et à l’espionnage avec l’histoire rocambolesque mais véridique du britannique Kim Philby devenu agent double pour le compte de l’URSS, des tristes et majestueuses ruines de la ville thermale de Tskaltoubo au commerce florissant des vestiges de l’époque soviétique et aux milliers de Géorgiens relocalisés dans cette ville fantôme après avoir fui en 1993 le nettoyage ethnique consécutif à la guerre d’Abkhazie et à la proclamation d’indépendance de ce territoire pro-russe, entre un vieil apparatchik aux mains sanglantes et un plus jeune mais tout aussi puissant oligarque aux édifiantes méthodes d’enrichissement, l’on croise des personnages secondaires partagés entre le traumatisme et la nostalgie des temps anciens, toujours sur la brèche d’un sentiment de menace pas seulement latente : l’on continue à disparaître en Géorgie, et mieux vaut parfois ne pas se montrer trop curieux, surtout lorsque l’on risque de froisser l’oeil de Moscou. Son écriture fluide, la justesse de son observation des hommes et la richesse de sa peinture de la Géorgie, tant contemporaine qu’historique, font de ce polar mâtiné de roman d’espionnage une lecture en tout point captivante et plaisante, et un bien bel hommage au peuple géorgien pour qui l’auteur éprouvait tant d’affection.
En cette année 2009, un jeune doctorant français est retrouvé étranglé dans un hôtel de Tbilissi, la capitale de la Géorgie. Conseiller à l’ambassade de France, René Turpin est chargé de suivre le développement de l’enquête menée par les policiers locaux, dont l’inspecteur Nougo Shenguelia avec qui il sympathise. C’est au fil des interrogations et des déductions conjointes des deux hommes que la narration progresse vers la résolution de l’affaire. Lui-même ambassadeur de France en Géorgie de 2012 à 2016, Renaud S. Liautey, emporté par une maladie foudroyante au printemps 2022, quelque six mois avant la publication de ce second roman, présente suffisamment de proximité avec son personnage Turpin pour que l’on puisse les imaginer vaguement alter ego. Fin connaisseur du pays et de tout ce que sa situation entre mer Noire et chaîne du Grand Caucase, sur cette frontière invisible entre l’Est et l’Ouest en même temps qu’entre les Empires perse et ottoman, implique historiquement, culturellement et politiquement, il en brosse un tableau aussi lucide qu’amoureux qui fait le sel de cette par ailleurs toute romanesque et très réussie enquête policière. L’appétit aiguisé par les spécialités culinaires que Turpin partage avec ses connaissances et amis du cru, l’on fait à ses côtés des rencontres, attachantes ou inquiétantes, qui toutes renvoient d’une façon ou d’une autre aux traces d’un passé soviétique mouvementé et terrible, ainsi qu’à l’ombre menaçante, toujours omniprésente, du grand voisin russe. De la terreur stalinienne à la guerre froide et à l’espionnage avec l’histoire rocambolesque mais véridique du britannique Kim Philby devenu agent double pour le compte de l’URSS, des tristes et majestueuses ruines de la ville thermale de Tskaltoubo au commerce florissant des vestiges de l’époque soviétique et aux milliers de Géorgiens relocalisés dans cette ville fantôme après avoir fui en 1993 le nettoyage ethnique consécutif à la guerre d’Abkhazie et à la proclamation d’indépendance de ce territoire pro-russe, entre un vieil apparatchik aux mains sanglantes et un plus jeune mais tout aussi puissant oligarque aux édifiantes méthodes d’enrichissement, l’on croise des personnages secondaires partagés entre le traumatisme et la nostalgie des temps anciens, toujours sur la brèche d’un sentiment de menace pas seulement latente : l’on continue à disparaître en Géorgie, et mieux vaut parfois ne pas se montrer trop curieux, surtout lorsque l’on risque de froisser l’oeil de Moscou. Son écriture fluide, la justesse de son observation des hommes et la richesse de sa peinture de la Géorgie, tant contemporaine qu’historique, font de ce polar mâtiné de roman d’espionnage une lecture en tout point captivante et plaisante, et un bien bel hommage au peuple géorgien pour qui l’auteur éprouvait tant d’affection.
Polar et géopolitique
Un titre qui interpelle, une couverture énigmatique et un roman policier qui s’avère ne pas être que ça ! Nous sommes à Tbilissi, Géorgie, ex-république soviétique, indépendante depuis 1991. La découverte du corps d’un jeune français, assassiné, amène René Turpin, adjoint de l’Ambassadeur, à accompagner la police dans son enquête. Leurs investigations les amèneront jusqu’à Tskaltubo, ancienne station thermale développée par Staline et fréquentée par les dirigeants soviétiques et à déterrer des secrets de la Guerre froide. Par cette enquête nous découvrons un pays où l’auteur fut ambassadeur, qu’il connaissait bien et qu’il appréciait. Grace à ça il a écrit un très bon polar basé sur l’histoire et la géo-politique de ce petit pays, toujours convoité par la Russie ! Tous les personnages fictifs sont très bien étudiés et expriment chacun une des particularités de la Géorgie. Ce roman m’a un peu rafraichi la mémoire sur des puissants soviétiques, que j’avais oublié être natifs du pays. Une plume agréable mêlée à une façon subtile de nous instruire et sûrement nous intéresser au sort de ce pays qui reste un chaudron en ébullition à la croisée de l’Asie et de l’Europe. #LaBaignoiredeStaline #NetGalleyFrance
Un titre qui interpelle, une couverture énigmatique et un roman policier qui s’avère ne pas être que ça ! Nous sommes à Tbilissi, Géorgie, ex-république soviétique, indépendante depuis 1991. La découverte du corps d’un jeune français, assassiné, amène René Turpin, adjoint de l’Ambassadeur, à accompagner la police dans son enquête. Leurs investigations les amèneront jusqu’à Tskaltubo, ancienne station thermale développée par Staline et fréquentée par les dirigeants soviétiques et à déterrer des secrets de la Guerre froide. Par cette enquête nous découvrons un pays où l’auteur fut ambassadeur, qu’il connaissait bien et qu’il appréciait. Grace à ça il a écrit un très bon polar basé sur l’histoire et la géo-politique de ce petit pays, toujours convoité par la Russie ! Tous les personnages fictifs sont très bien étudiés et expriment chacun une des particularités de la Géorgie. Ce roman m’a un peu rafraichi la mémoire sur des puissants soviétiques, que j’avais oublié être natifs du pays. Une plume agréable mêlée à une façon subtile de nous instruire et sûrement nous intéresser au sort de ce pays qui reste un chaudron en ébullition à la croisée de l’Asie et de l’Europe. #LaBaignoiredeStaline #NetGalleyFrance
La baignoire de Staline
4.3/5
Renaud S. Lyautey
E-book
7,49 €
La baignoire de Staline
4.3/5
Renaud S. Lyautey
E-book
7,49 €
Les saisons inversées
Renaud S. Lyautey
E-book
6,99 €
Les saisons inversées
Renaud S. Lyautey
E-book
6,99 €