Enfants en exil. Transfert de pupilles réunionnais en métropole (1963-1982)

Par : Ivan Jablonka

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  • Nombre de pages349
  • PrésentationBroché
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-02-093229-5
  • EAN9782020932295
  • Date de parution06/09/2007
  • CollectionL'Univers historique
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Dans les années 1960 et 1970, la DDASS de la Réunion a transféré en métropole des centaines d'enfants abandonnés ou retirés à leurs parents. Ils étaient alors confiés à des familles ou à des institutions, sans qu'aucun voyage de retour ne soit prévu. Ce transfert a été un échec : la grande majorité a souffert du déracinement, de la solitude, du racisme, du chômage. Quarante ans plus tard, des anciens pupilles ont intenté un procès retentissant à l'État. Faut-il, comme eux, relier cet épisode aux pages les plus noires de l'histoire de France, l'esclavage et la déportation ? Ce transfert d'enfants incarnerait-il un néo-colonialisme qui n'ose pas dire son nom ? L'artisan de cette opération, Michel Debré, s'inquiétait de l'explosion démographique qui menaçait l'île, mais il avait surtout l'ambition d'intégrer la Réunion à l'ensemble national. Dès lors, une inquiétante conclusion se dessine : la migration des pupilles réunionnais, avec la somme de souffrances qu'elle a engendrée, a été entreprise parce qu'elle était conforme à l'idéal républicain.
Dans les années 1960 et 1970, la DDASS de la Réunion a transféré en métropole des centaines d'enfants abandonnés ou retirés à leurs parents. Ils étaient alors confiés à des familles ou à des institutions, sans qu'aucun voyage de retour ne soit prévu. Ce transfert a été un échec : la grande majorité a souffert du déracinement, de la solitude, du racisme, du chômage. Quarante ans plus tard, des anciens pupilles ont intenté un procès retentissant à l'État. Faut-il, comme eux, relier cet épisode aux pages les plus noires de l'histoire de France, l'esclavage et la déportation ? Ce transfert d'enfants incarnerait-il un néo-colonialisme qui n'ose pas dire son nom ? L'artisan de cette opération, Michel Debré, s'inquiétait de l'explosion démographique qui menaçait l'île, mais il avait surtout l'ambition d'intégrer la Réunion à l'ensemble national. Dès lors, une inquiétante conclusion se dessine : la migration des pupilles réunionnais, avec la somme de souffrances qu'elle a engendrée, a été entreprise parce qu'elle était conforme à l'idéal républicain.
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