La Puissance Des Mouches

Par : Lydie Salvayre

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  • Nombre de pages175
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions14,1 cm × 20,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-02-022728-2
  • EAN9782020227285
  • Date de parution01/12/1995
  • ÉditeurSeuil

Résumé

La Puissance des mouches. Un homme subit un interrogatoire. Il a tué. Il doit s'en expliquer. Mais aux questions abruptes du juge et de l'avocat, il répond par d'autres questions. Dans quelle obscure région de lui-même est né son geste meurtrier? Est-ce dans la haine qu'il a de son père? Dans le dégoût que lui inspirent les troupeaux piétinants de touristes qu'il guide à travers le musée de Port-Royal ? Ou dans l'amour démesuré qu'il porte à Blaise Pascal, dont les Pensées sur la passion de l'ignorance et des pouvoirs trompeurs, qu'en d'autres termes il nomme " la puissance des mouches ", lui semblent écrites à son adresse ? Avec une jubilation féroce, Lydie Salvayre ouvre ici une déroutante enquête où les aspects les plus communs, les plus cruels de la réalité côtoient joyeusement et non sans quelque irrévérence les interrogations les plus profondes des hommes.
La Puissance des mouches. Un homme subit un interrogatoire. Il a tué. Il doit s'en expliquer. Mais aux questions abruptes du juge et de l'avocat, il répond par d'autres questions. Dans quelle obscure région de lui-même est né son geste meurtrier? Est-ce dans la haine qu'il a de son père? Dans le dégoût que lui inspirent les troupeaux piétinants de touristes qu'il guide à travers le musée de Port-Royal ? Ou dans l'amour démesuré qu'il porte à Blaise Pascal, dont les Pensées sur la passion de l'ignorance et des pouvoirs trompeurs, qu'en d'autres termes il nomme " la puissance des mouches ", lui semblent écrites à son adresse ? Avec une jubilation féroce, Lydie Salvayre ouvre ici une déroutante enquête où les aspects les plus communs, les plus cruels de la réalité côtoient joyeusement et non sans quelque irrévérence les interrogations les plus profondes des hommes.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
La haine et la violence ne sont pas inscrites dans les gènes, mais elles se transmettent.
Bonne pioche ! Ce livre, choisi parce que le mot «mouches» se trouve dans son titre est un petit bijou que je vous invite à découvrir absolument. A priori, le portrait de ce meurtrier emprisonné qui répond aux questions d'un juge, d'un avocat et se confie à un psychiatre et un infirmier n'aurait pas dû susciter beaucoup de plaisir en moi. Ce fut pourtant le cas et il m'est même arrivé de rire de bon coeur. Lydie Salvayre est responsable de ce tour de force. Elle propose un livre enrichissant, de ceux qui nous rendent plus aptes à comprendre la société dans laquelle nous vivons. Et par le biais de son personnage, elle revisite les «Pensées» de Blaise Pascal si cruellement d'actualité. Peu à peu, au fil du discours absurdement logique du prisonnier, nous pénétrons dans sa vie, son enfance, ses émotions et envisageons les possibles raisons de son acte. La haine et la violence ne sont pas inscrites dans les gènes, mais elles se transmettent. Ces meurtriers qui se trouvent «en marge» de la société, en sont-ils les déchets ou plutôt des exclus en raison d'une lucidité dérangeante ? Ces questions fondamentales sont ici traitées dans un style remarquable et parfois «joyeux et amusant». Paradoxe ? Pas nécessairement. Un criminel peut être sympathique. La preuve en est ici faite... par moments. L'image du «criminel» est ainsi remise en question. Mais, attention, pas TOUS les criminels. Par ailleurs, une large place est faite à la mère du meurtrier. Sa femme également. Ses collègues de travail. Ont-ils une part de responsabilité ? Avons-nous une part de responsabilité ? « Toute société a les crimes qu'elle mérite » affirmait Mathieu Kassovitz dans son film «Assassin(s)». Sommes-nous ce «S» entre parenthèses ? Un livre à lire donc... et à relire aussi souvent que nécessaire !
Bonne pioche ! Ce livre, choisi parce que le mot «mouches» se trouve dans son titre est un petit bijou que je vous invite à découvrir absolument. A priori, le portrait de ce meurtrier emprisonné qui répond aux questions d'un juge, d'un avocat et se confie à un psychiatre et un infirmier n'aurait pas dû susciter beaucoup de plaisir en moi. Ce fut pourtant le cas et il m'est même arrivé de rire de bon coeur. Lydie Salvayre est responsable de ce tour de force. Elle propose un livre enrichissant, de ceux qui nous rendent plus aptes à comprendre la société dans laquelle nous vivons. Et par le biais de son personnage, elle revisite les «Pensées» de Blaise Pascal si cruellement d'actualité. Peu à peu, au fil du discours absurdement logique du prisonnier, nous pénétrons dans sa vie, son enfance, ses émotions et envisageons les possibles raisons de son acte. La haine et la violence ne sont pas inscrites dans les gènes, mais elles se transmettent. Ces meurtriers qui se trouvent «en marge» de la société, en sont-ils les déchets ou plutôt des exclus en raison d'une lucidité dérangeante ? Ces questions fondamentales sont ici traitées dans un style remarquable et parfois «joyeux et amusant». Paradoxe ? Pas nécessairement. Un criminel peut être sympathique. La preuve en est ici faite... par moments. L'image du «criminel» est ainsi remise en question. Mais, attention, pas TOUS les criminels. Par ailleurs, une large place est faite à la mère du meurtrier. Sa femme également. Ses collègues de travail. Ont-ils une part de responsabilité ? Avons-nous une part de responsabilité ? « Toute société a les crimes qu'elle mérite » affirmait Mathieu Kassovitz dans son film «Assassin(s)». Sommes-nous ce «S» entre parenthèses ? Un livre à lire donc... et à relire aussi souvent que nécessaire !
  • France
  • Port-Royal des champs
Lydie Arjona, plus connue sous le nom de Lydie Salvayre est née en 1948 en France dans une famille modeste de républicains espagnols exilés. Elle découvre la langue française au fil de ses études d’abord de lettres puis de médecine. Durant plusieurs années elle exerce la psychiatrie à Marseille et commence à écrire des petits textes dans des revues littéraires régionales. C’est en 1990 que parait aux éditions Julliard son premier roman «La Déclaration» suivi de «La vie commune» en 1991. Depuis une vingtaine de titres ont suivi, publiés par les éditions du Seuil ; parmi eux «La compagnie des spectres» en 1997 a été récompensé par le Prix Novembre et élu meilleur livre de l’année par l’équipe éditoriale du magazine Lire. On pensera également aux «Belles âmes» (2000), au «Portrait de l’écrivain en animal domestique» (2007), ou encore à «BW» (2009) et «Hymnes» en 2011. La plupart de ses textes ont été traduits dans de nombreuses langues et certains ont fait l’objet d’adaptation pour le théâtre.
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