28 mai 1940, Le jour ou le Brazza s'est englouti
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- Nombre de pages220
- PrésentationBroché
- Poids0.365 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-296-13170-5
- EAN9782296131705
- Date de parution01/11/2010
- CollectionHistoire de la défense
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierJacques Schirmann
Résumé
Le 28 mai 1940, à 8 h 25 du matin, le destin du Brazza de la compagnie des Chargeurs Réunis était scellé. Torpillé dans l'Atlantique alors qu'il devait faire escale à Casablanca et atteindre Dakar, ce paquebot, désormais croiseur auxiliaire, transportant des civils, des troupes, son équipage et des marchandises, s'abîmait en quelques minutes dans l'océan. Cette fin tragique ne suscita guère de réaction comme celle qui suivit l'agression de l'Athénia en septembre 1939 ou du Laconia en septembre 1942. " J'ai la douleur d'assister à faible distance à la fin du Brazza. Dans un fracas de ferraille tordue, déchirée, le navire s'est complètement cassé. L'arrière... est déjà englouti, toute la partie avant du bateau se dresse mâtée vers le ciel. ", écrit un des témoins cramponné à un radeau. La situation est dès le début désespérée ; à tribord les chaloupes se remplissent d'eau, avant que les passagers puissent embarquer à cause de la très forte inclinaison du bateau, et à bâbord elles raclent la coque et se retournent sans avoir pu atteindre la mer... Avec le naufrage du Brazza, disparaissait le lieutenant Jean Raclot. Des interrogations demeurent : pourquoi se trouvait-il à bord du navire alors que son régiment d'infanterie se battait dans le nord de la France ? Officier spécialisé dans le renseignement, avait-il été chargé d'une mission secrète ?
Le 28 mai 1940, à 8 h 25 du matin, le destin du Brazza de la compagnie des Chargeurs Réunis était scellé. Torpillé dans l'Atlantique alors qu'il devait faire escale à Casablanca et atteindre Dakar, ce paquebot, désormais croiseur auxiliaire, transportant des civils, des troupes, son équipage et des marchandises, s'abîmait en quelques minutes dans l'océan. Cette fin tragique ne suscita guère de réaction comme celle qui suivit l'agression de l'Athénia en septembre 1939 ou du Laconia en septembre 1942. " J'ai la douleur d'assister à faible distance à la fin du Brazza. Dans un fracas de ferraille tordue, déchirée, le navire s'est complètement cassé. L'arrière... est déjà englouti, toute la partie avant du bateau se dresse mâtée vers le ciel. ", écrit un des témoins cramponné à un radeau. La situation est dès le début désespérée ; à tribord les chaloupes se remplissent d'eau, avant que les passagers puissent embarquer à cause de la très forte inclinaison du bateau, et à bâbord elles raclent la coque et se retournent sans avoir pu atteindre la mer... Avec le naufrage du Brazza, disparaissait le lieutenant Jean Raclot. Des interrogations demeurent : pourquoi se trouvait-il à bord du navire alors que son régiment d'infanterie se battait dans le nord de la France ? Officier spécialisé dans le renseignement, avait-il été chargé d'une mission secrète ?