"Bon voyage" Ce sont les derniers mots de la quatrième de couverture de cette BD et c'est évidemment ironique. Car 1629 est inspiré de l'histoire vraie des naufragés du Batavia, un des massacres les plus sanglants de l'épopée maritime mondiale. Pour le scénariste Xavier Dorison, cet épisode illustre parfaitement "l'extinction de l'âme", un phénomène psychologique qui décrit la fin de l'empathie d'un groupe d'humains, découlant souvent d'un contexte de violence extrême. Le navire et son équipage vont en effet connaître tous les écueils redoutés des marins : rébellions, naufrage,
famines, et même meurtres ...et cela sous la houlette d'un inquiétant personnage, Jeronimus Cornelisz.
Au-delà de l'aventure atypique qu'elle raconte, cette BD nous subjugue par sa peinture d'un microcosme barbare, sa théâtralité presque cinématographique, son intensité et sa noirceur.
A ne pas manquer!
Incontournable
"Bon voyage" Ce sont les derniers mots de la quatrième de couverture de cette BD et c'est évidemment ironique. Car 1629 est inspiré de l'histoire vraie des naufragés du Batavia, un des massacres les plus sanglants de l'épopée maritime mondiale. Pour le scénariste Xavier Dorison, cet épisode illustre parfaitement "l'extinction de l'âme", un phénomène psychologique qui décrit la fin de l'empathie d'un groupe d'humains, découlant souvent d'un contexte de violence extrême. Le navire et son équipage vont en effet connaître tous les écueils redoutés des marins : rébellions, naufrage, famines, et même meurtres ...et cela sous la houlette d'un inquiétant personnage, Jeronimus Cornelisz.
Au-delà de l'aventure atypique qu'elle raconte, cette BD nous subjugue par sa peinture d'un microcosme barbare, sa théâtralité presque cinématographique, son intensité et sa noirceur.
A ne pas manquer!