Waldemar-George, critique d'art. Cinq portraits pour un siècle paradoxal

Par : Yves Chevrefils Desbiolles

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages236
  • PrésentationBroché
  • Poids0.452 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7535-5031-5
  • EAN9782753550315
  • Date de parution01/09/2016
  • CollectionCritique d'art
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

"Septembre 1999. [... ] mais c'est l'art des invasions barbares" ! Ainsi s'exprime Waldemar-George [1893-1970] à son retour à Paris, après deux ans de vie clandestine. Dans l'immédiat après- guerre, Waldemar-George, qui avait été naguère le promoteur de l'Ecole de Paris, n'a pas renoncé aux valeurs du Néo- Humanisme dont il a été le fondateur vingt ans plus tôt. Ce mouvement, qui fait de l'homme la mesure de toutes choses en art, a beaucoup souffert de sa proximité avec les sympathies fascistes de son théoricien.
En 1996, curieux malentendu : c'est à Waldemar-George que l'on demande un texte pour une exposition sur l'art des "malades mentaux" présentée à l'hôpital Sainte-Anne. Le critique d'art persiste et signe : "L'art des fous sera-t-il l'ultima ratio des élites corrompues par l'abus des alcools spirituels et intellectuels ? " Pourtant, petit à petit, Waldemar-George, ennemi de l'abstraction comme de toute figuration déformante, finira par trouver dans la figuration quasi abstraite de peintres tels que Jorn ou Pignon, puis, à la fin des années 1950, dans la tendance informelle ou tachiste de l'avant-garde parisienne, une forme d'expression acceptable pour son inlassable quête de l'homme en art.
"Septembre 1999. [... ] mais c'est l'art des invasions barbares" ! Ainsi s'exprime Waldemar-George [1893-1970] à son retour à Paris, après deux ans de vie clandestine. Dans l'immédiat après- guerre, Waldemar-George, qui avait été naguère le promoteur de l'Ecole de Paris, n'a pas renoncé aux valeurs du Néo- Humanisme dont il a été le fondateur vingt ans plus tôt. Ce mouvement, qui fait de l'homme la mesure de toutes choses en art, a beaucoup souffert de sa proximité avec les sympathies fascistes de son théoricien.
En 1996, curieux malentendu : c'est à Waldemar-George que l'on demande un texte pour une exposition sur l'art des "malades mentaux" présentée à l'hôpital Sainte-Anne. Le critique d'art persiste et signe : "L'art des fous sera-t-il l'ultima ratio des élites corrompues par l'abus des alcools spirituels et intellectuels ? " Pourtant, petit à petit, Waldemar-George, ennemi de l'abstraction comme de toute figuration déformante, finira par trouver dans la figuration quasi abstraite de peintres tels que Jorn ou Pignon, puis, à la fin des années 1950, dans la tendance informelle ou tachiste de l'avant-garde parisienne, une forme d'expression acceptable pour son inlassable quête de l'homme en art.
Image Placeholder
Sylvie Mokhtari, Yves Chevrefils Desbiolles, Gérard-Denis Farcy, Martyn Cornick, Collectif
15,50 €