"De bons apôtres s'étonneront qu'un Africain grandi au pays maîtrise à peu près la langue française. Ils sont comme ces coiffeurs qui s'intéressent à la laque et pas au cheveu, encore moins à la racine de la tignasse crépue : ça chauffe là-haut, il ne faut pas croire. Et au bout de dix, vingt ans, une sorte de fil interne s'est tendu du crâne à la main. Les esprits descendent par le fil devenu un filtre, de la tête jusqu'aux doigts.
Mais je concède, il faut du temps".
"De bons apôtres s'étonneront qu'un Africain grandi au pays maîtrise à peu près la langue française. Ils sont comme ces coiffeurs qui s'intéressent à la laque et pas au cheveu, encore moins à la racine de la tignasse crépue : ça chauffe là-haut, il ne faut pas croire. Et au bout de dix, vingt ans, une sorte de fil interne s'est tendu du crâne à la main. Les esprits descendent par le fil devenu un filtre, de la tête jusqu'aux doigts.
Mais je concède, il faut du temps".