SOCIETES ET STRUCTURES SOCIALES DE LA PENINSULE ITALIENNE.. 218-31 avant J-C

Par : Yves Roman, Danièle Roman

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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions11,4 cm × 18,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-7181-3577-8
  • EAN9782718135779
  • Date de parution01/05/1995
  • CollectionRegards sur l'histoire
  • ÉditeurSedes

Résumé

Société d'ordres ou société de chasses (socio-économiques) ? La question débattue à propos de la société romaine trouve sa réponse dans les sources antiques qui mentionnent tout à la fois des ordres et des classes (censitaires) et dans l'étonnante définition des désordres sociaux : la discorde des ordres (discordia ordinum). L'histoire sociale de Rome peut alors se définir comme une tentative des oligarques pour maintenir ce que Cicéron appelait le rang (gradus).
Par tous les moyens, y compris les plus violents, ceux-ci imposèrent la survie d'une hiérarchie qui disait leur dignitas, celle des ordres. L'affranchi ne quitta pas une place qu'il s'apprêtait à déserter et l'esclave fut enchaîné à la sienne. Rome garda ainsi son visage mais l'ouverture sociale trouva, bien évidemment, sa limite. Dans le même tremps, quelques italiens, riches citoyens des municipes, purent, parce qu'ils étaient citoyens romains, accéder aux magistratures romaines.
Les autres, devenus électeurs en grand nombre dans le courant du Ier siècle avant J.C., furent courtisés par les imperatores aspirant au pouvoir. L'expression tota ialia prenait ainsi, d'une manière inattendue, une dimension sociale dans une Italie qui n'était plus uniquement une entité géographique.
Société d'ordres ou société de chasses (socio-économiques) ? La question débattue à propos de la société romaine trouve sa réponse dans les sources antiques qui mentionnent tout à la fois des ordres et des classes (censitaires) et dans l'étonnante définition des désordres sociaux : la discorde des ordres (discordia ordinum). L'histoire sociale de Rome peut alors se définir comme une tentative des oligarques pour maintenir ce que Cicéron appelait le rang (gradus).
Par tous les moyens, y compris les plus violents, ceux-ci imposèrent la survie d'une hiérarchie qui disait leur dignitas, celle des ordres. L'affranchi ne quitta pas une place qu'il s'apprêtait à déserter et l'esclave fut enchaîné à la sienne. Rome garda ainsi son visage mais l'ouverture sociale trouva, bien évidemment, sa limite. Dans le même tremps, quelques italiens, riches citoyens des municipes, purent, parce qu'ils étaient citoyens romains, accéder aux magistratures romaines.
Les autres, devenus électeurs en grand nombre dans le courant du Ier siècle avant J.C., furent courtisés par les imperatores aspirant au pouvoir. L'expression tota ialia prenait ainsi, d'une manière inattendue, une dimension sociale dans une Italie qui n'était plus uniquement une entité géographique.
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