Petits crimes sous le Second Empire

Par : Jean-Louis Vissière
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  • Nombre de pages278
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-7024-3428-4
  • EAN9782702434284
  • Date de parution21/01/2009
  • CollectionLabyrinthes
  • ÉditeurMasque (Editions du)

Résumé

Le Second Empire offre une riche collection de faits divers : du meurtre de l'archevêque de Paris à l'élimination du journaliste Victor Noir par un parent de l'empereur, ce régime rime bien souvent avec crime. Le souverain lui-même n'est pas à l'abri : il y eut diverses tentatives d'assassinat par les républicains fronçais qui voyaient en Napoléon III un despote à abattre. De leur côté, les patriotes italiens exilés en Angleterre étaient convaincus que sa politique à l'égard du pape et de l'empereur d'Autriche faisait obstacle à l'unité italienne.
Eux aussi l'avaient condamné à mort et c'est par miracle qu'il échappa au spectaculaire attentat d'Orsini. Devant toutes ces menaces, le régime se durcit : toute parole jugée immorale et donc subversive est immédiatement censurée. C'est ainsi qu'on assiste à la persécution des auteurs devenus depuis les maîtres incontestés de notre littérature : Hugo, Flaubert et, bien sûr, Baudelaire, dont les décadentes Fleurs du mal firent frémir le pouvoir au même titre que les bombes artisanales.
Depuis Petits crimes en soutane, Jean-Louis Vissière poursuit, au Masque, une carrière de romancier- historien avec un goût très sûr pour les affaires criminelles. Toujours documentées, ses nouvelles ressuscitent le climat de l'époque, sans renoncer pour autant à la création poétique et à l'inspiration romanesque.
Le Second Empire offre une riche collection de faits divers : du meurtre de l'archevêque de Paris à l'élimination du journaliste Victor Noir par un parent de l'empereur, ce régime rime bien souvent avec crime. Le souverain lui-même n'est pas à l'abri : il y eut diverses tentatives d'assassinat par les républicains fronçais qui voyaient en Napoléon III un despote à abattre. De leur côté, les patriotes italiens exilés en Angleterre étaient convaincus que sa politique à l'égard du pape et de l'empereur d'Autriche faisait obstacle à l'unité italienne.
Eux aussi l'avaient condamné à mort et c'est par miracle qu'il échappa au spectaculaire attentat d'Orsini. Devant toutes ces menaces, le régime se durcit : toute parole jugée immorale et donc subversive est immédiatement censurée. C'est ainsi qu'on assiste à la persécution des auteurs devenus depuis les maîtres incontestés de notre littérature : Hugo, Flaubert et, bien sûr, Baudelaire, dont les décadentes Fleurs du mal firent frémir le pouvoir au même titre que les bombes artisanales.
Depuis Petits crimes en soutane, Jean-Louis Vissière poursuit, au Masque, une carrière de romancier- historien avec un goût très sûr pour les affaires criminelles. Toujours documentées, ses nouvelles ressuscitent le climat de l'époque, sans renoncer pour autant à la création poétique et à l'inspiration romanesque.