Marseille - Paris, les belles de mai. Aspects du mouvement politique et social en mai - juin 68

Par : Gérard Leidet, Bernard Régaudiat

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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.184 kg
  • Dimensions11,5 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-84950-698-1
  • EAN9782849506981
  • Date de parution04/05/2018
  • CollectionArguments et mouvements
  • ÉditeurSyllepse (Editions)

Résumé

Mai-juin 68 : cinquante ans après, tout n'a-t-il pas déjà été dit ? Non, car tout en faisant des allées et retours entre la situation marseillaise et la situation nationale et parisienne, ce livre est particulièrement consacré à Marseille. L'association Promémo (Provence, Mémoire et Monde ouvrier) donne ici la parole aux témoins et aux chercheurs de Marseille et de sa région. L'épicentre du mouvement étudiant marseillais est, à deux pas de la gare, la faculté des sciences Saint- Charles.
Les arrêts de travail dans les entreprises commencent quelques jours après la manifestation du 13 mai : le 17, les établissements ferroviaires de Marseille sont paralysés par la grève ; dans la nuit, le tri de Marseille-Gare est occupé par les postiers ; le 18, les syndicats appellent à l'extension du mouvement. A partir du 20, le mouvement de grève fait tâche d'huile, gagne le port où les marins occupent les na- vires, les entreprises des quartiers nord et est de la ville (métallurgie, chimie, alimentaire…), mais aussi les cafés-restaurants, les banques, les services et les administrations.
Le 21 mai, les employés de la préfecture votent pour la grève. La principale fédération syndicale enseignante appelle à cesser le travail dans l'enseignement, le lycée Thiers, au centre-ville, est occupé, le 23 mai, par les comités d'action lycéens (CAL) et rebaptisé "Commune de Paris". Le 24 mai, le mouvement touche les taxis et les municipaux…
Mai-juin 68 : cinquante ans après, tout n'a-t-il pas déjà été dit ? Non, car tout en faisant des allées et retours entre la situation marseillaise et la situation nationale et parisienne, ce livre est particulièrement consacré à Marseille. L'association Promémo (Provence, Mémoire et Monde ouvrier) donne ici la parole aux témoins et aux chercheurs de Marseille et de sa région. L'épicentre du mouvement étudiant marseillais est, à deux pas de la gare, la faculté des sciences Saint- Charles.
Les arrêts de travail dans les entreprises commencent quelques jours après la manifestation du 13 mai : le 17, les établissements ferroviaires de Marseille sont paralysés par la grève ; dans la nuit, le tri de Marseille-Gare est occupé par les postiers ; le 18, les syndicats appellent à l'extension du mouvement. A partir du 20, le mouvement de grève fait tâche d'huile, gagne le port où les marins occupent les na- vires, les entreprises des quartiers nord et est de la ville (métallurgie, chimie, alimentaire…), mais aussi les cafés-restaurants, les banques, les services et les administrations.
Le 21 mai, les employés de la préfecture votent pour la grève. La principale fédération syndicale enseignante appelle à cesser le travail dans l'enseignement, le lycée Thiers, au centre-ville, est occupé, le 23 mai, par les comités d'action lycéens (CAL) et rebaptisé "Commune de Paris". Le 24 mai, le mouvement touche les taxis et les municipaux…