Lucrèce.. L'âme

Par : Pierre-François Moreau

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages127
  • PrésentationBroché
  • Poids0.1 kg
  • Dimensions11,5 cm × 17,6 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-13-053211-X
  • EAN9782130532118
  • Date de parution06/11/2002
  • CollectionPhilosophies
  • ÉditeurPUF

Résumé

Dans le livre III de son poème De la nature, Lucrèce explique ce qu'est l'âme. Selon la thèse épicurienne : la totalité du monde et des événements qui s'y déroulent peuvent se comprendre entièrement à partir de deux principes : le vide et les atomes invisibles qui constituent les composants ultimes de tous les corps visibles. C'est le texte le plus long et le plus cohérent que nous possédions sur la représentation épicurienne de l'âme et de son rapport au corps.
Il nous permet de comprendre la plus audacieuse tentative philosophique de l'Antiquité pour penser l'âme de façon matérialiste - c'est-à-dire comme un corps -, et pour penser ce que doivent être les caractéristiques des corps pour que quelque chose comme l'âme - c'est-à-dire un principe de la sensibilité, de la vie et de la pensée - soit possible. Autant dire que, sur cette question, c'est toute la signification de la pensée épicurienne qui est en jeu.
A ce titre, elle s'oppose presque terme à terme à une autre tradition, dominante : celle que l'on trouve par exemple incarnée dans le Phédon de Platon. La théorie de l'âme ne sert pas seulement à écarter la crainte de la mort. Elle se fonde sur une théorie du désir et de l'identité. Celle-ci est présupposée dans tout le raisonnement du livre III ; elle apparaît enfin pour elle-même dans les deux cents derniers vers.
C'est elle qui donne son sens à tout le reste de la démonstration et fait que la théorie de l'âme n'est pas réductible seulement à une morale ou à une thérapeutique.
Dans le livre III de son poème De la nature, Lucrèce explique ce qu'est l'âme. Selon la thèse épicurienne : la totalité du monde et des événements qui s'y déroulent peuvent se comprendre entièrement à partir de deux principes : le vide et les atomes invisibles qui constituent les composants ultimes de tous les corps visibles. C'est le texte le plus long et le plus cohérent que nous possédions sur la représentation épicurienne de l'âme et de son rapport au corps.
Il nous permet de comprendre la plus audacieuse tentative philosophique de l'Antiquité pour penser l'âme de façon matérialiste - c'est-à-dire comme un corps -, et pour penser ce que doivent être les caractéristiques des corps pour que quelque chose comme l'âme - c'est-à-dire un principe de la sensibilité, de la vie et de la pensée - soit possible. Autant dire que, sur cette question, c'est toute la signification de la pensée épicurienne qui est en jeu.
A ce titre, elle s'oppose presque terme à terme à une autre tradition, dominante : celle que l'on trouve par exemple incarnée dans le Phédon de Platon. La théorie de l'âme ne sert pas seulement à écarter la crainte de la mort. Elle se fonde sur une théorie du désir et de l'identité. Celle-ci est présupposée dans tout le raisonnement du livre III ; elle apparaît enfin pour elle-même dans les deux cents derniers vers.
C'est elle qui donne son sens à tout le reste de la démonstration et fait que la théorie de l'âme n'est pas réductible seulement à une morale ou à une thérapeutique.
Spinoza
Pierre-François Moreau
E-book
7,99 €
Spinoza
Pierre-François Moreau, Charles Ramond, Piet Steenbakkers, Frédéric Manzini
31,00 €
Faust, première partie
109,00 €
Faust, première partie
58,00 €
La soif
Pierre-François Moreau
Grand Format
9,30 €
Lire le matérialisme
Charles T. Wolfe
E-book
14,99 €