Les temps du travail. Normes, pratiques, évolutions (XIVe-XIXe siècle)

Par : Didier Terrier, Corine Maitte

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  • Nombre de pages493
  • PrésentationBroché
  • Poids0.815 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 3,6 cm
  • ISBN978-2-7535-3293-9
  • EAN9782753532939
  • Date de parution05/05/2014
  • CollectionPour une histoire du travail
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

La réduction de la durée du travail depuis un siècle et demi dans le monde occidental est patente. Mais elle recouvre une réalité-mosaïque fort difficile à circonscrire et qui ne préjuge en rien de l'avenir : l'exacerbation de la concurrence à l'échelle internationale et la mainmise de la finance sur l'économie réelle remettent aujourd'hui en cause ce qui semblait acquis. Economistes et sociologues ont multiplié les études à ce sujet.
Rares sont cependant les historiens qui leur ont emboîté le pas. On s'accorde néanmoins à considérer que le temps passé au travail augmente dès la fin du Moyen Age, puis s'amplifie considérablement au XVIIIe siècle pour culminer vers 1840. Ce mouvement qualifié de "révolution industrieuse" reposerait sur le désir des travailleurs d'accéder au monde de la consommation. D'inspiration libérale, cette proposition souffre toutefois de la rareté des études empiriques, exception faite pour l'Angleterre.
Qu'il s'agisse de l'intensité de l'effort productif ou du temps passé au travail, les études de cas réunies ici multiplient donc les jeux d'échelles et les types d'activités. Elles mettent en évidence la non-linéarité des processus, la porosité des frontières culturelles et la diversité des motivations. Expression d'un rapport de force entre ceux qui vendent leur temps et ceux qui l'achètent, normes et pratiques liées au temps de travail sont révélatrices du fonctionnement complexe des sociétés.
La réduction de la durée du travail depuis un siècle et demi dans le monde occidental est patente. Mais elle recouvre une réalité-mosaïque fort difficile à circonscrire et qui ne préjuge en rien de l'avenir : l'exacerbation de la concurrence à l'échelle internationale et la mainmise de la finance sur l'économie réelle remettent aujourd'hui en cause ce qui semblait acquis. Economistes et sociologues ont multiplié les études à ce sujet.
Rares sont cependant les historiens qui leur ont emboîté le pas. On s'accorde néanmoins à considérer que le temps passé au travail augmente dès la fin du Moyen Age, puis s'amplifie considérablement au XVIIIe siècle pour culminer vers 1840. Ce mouvement qualifié de "révolution industrieuse" reposerait sur le désir des travailleurs d'accéder au monde de la consommation. D'inspiration libérale, cette proposition souffre toutefois de la rareté des études empiriques, exception faite pour l'Angleterre.
Qu'il s'agisse de l'intensité de l'effort productif ou du temps passé au travail, les études de cas réunies ici multiplient donc les jeux d'échelles et les types d'activités. Elles mettent en évidence la non-linéarité des processus, la porosité des frontières culturelles et la diversité des motivations. Expression d'un rapport de force entre ceux qui vendent leur temps et ceux qui l'achètent, normes et pratiques liées au temps de travail sont révélatrices du fonctionnement complexe des sociétés.
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