Les inspectrices du travail, 1878-1974. Le genre de la fonction publique

Par : Sylvie Schweitzer
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  • Nombre de pages170
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.326 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-7535-5189-3
  • EAN9782753551893
  • Date de parution03/01/2017
  • CollectionPour une histoire du travail
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Pour lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes dans les postes de responsabilité, un décret de juillet 2011 contraint les grandes entreprises à nommer au moins 30% de femmes dans leurs conseils d'administration : ceux-ci n'en comptent alors que 7%. Quelques mois plus tard, la loi Sauvadet promeut le même objectif pour les cadres dirigeant. e. s de la fonction publique : on dénombre alors 10% de préfètes et ambassadeures ou encore 5% des procureures générales.
Le moins que l'on puisse dire est que l'Etat ne donne pas l'exemple. Pas plus d'ailleurs que le ministère du Travail et des Affaires sociales : à l'inspection du Travail - chargée de faire appliquer les lois protégeant les salarié. e. s - on ne recense alors qu'une seule directrice régionale, soit 5% du corps, et aucune inspectrice générale. Mais comment en sommes-nous arrivé. e. s là ? L'histoire de la place des femmes à l'inspection du Travail permet de comprendre comment, sur le long terme, les professions ont été organisées en y distinguant des tâches masculines et des tâches féminines.
Autrement dit, comment se sont articulées des hiérarchies genrées où, toujours, le masculin est supérieur au féminin, où, très longtemps, il a semblé impossible qu'une femme domine des hommes en les dirigeant. Les femmes actives reviennent de loin, tant il est vrai qu'une femme en plus, c'est bien un homme en moins.
Pour lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes dans les postes de responsabilité, un décret de juillet 2011 contraint les grandes entreprises à nommer au moins 30% de femmes dans leurs conseils d'administration : ceux-ci n'en comptent alors que 7%. Quelques mois plus tard, la loi Sauvadet promeut le même objectif pour les cadres dirigeant. e. s de la fonction publique : on dénombre alors 10% de préfètes et ambassadeures ou encore 5% des procureures générales.
Le moins que l'on puisse dire est que l'Etat ne donne pas l'exemple. Pas plus d'ailleurs que le ministère du Travail et des Affaires sociales : à l'inspection du Travail - chargée de faire appliquer les lois protégeant les salarié. e. s - on ne recense alors qu'une seule directrice régionale, soit 5% du corps, et aucune inspectrice générale. Mais comment en sommes-nous arrivé. e. s là ? L'histoire de la place des femmes à l'inspection du Travail permet de comprendre comment, sur le long terme, les professions ont été organisées en y distinguant des tâches masculines et des tâches féminines.
Autrement dit, comment se sont articulées des hiérarchies genrées où, toujours, le masculin est supérieur au féminin, où, très longtemps, il a semblé impossible qu'une femme domine des hommes en les dirigeant. Les femmes actives reviennent de loin, tant il est vrai qu'une femme en plus, c'est bien un homme en moins.
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