Authenticité, émotion, intensité sont mes ressentis essentiels sur ce livre autobiographique, témoignage d'un enseignant enthousiaste et généreux. Comment expliquer ce burn-out très douloureux qui lui fera quitter sa classe quelques mois avant sa retraite? Scènes de vie scolaire, activités, spectacles, sorties, voyages, inspections, se déroulent sous nos yeux avec détails et précision, comme des vidéos. Des moments forts, parfois intimes, toujours émouvants à découvrir! Une analyse très fine, ponctuée de réflexions profondes, citations d'auteurs, poèmes personnels d'une grande
beauté, une très belle écriture, font de ce livre humaniste et original un ouvrage attachant et marquant comme son auteur.
Pour ceux qui ne connaissent pas le métier d'enseignant...
Mon avis Quand on lit la présentation de l’éditeur, le premier terme « Burn-out » fait penser à un livre triste sur la carrière aussi triste de son auteur. Eh bien non ! Ce livre est un magnifique éloge à l’enseignement par un « instit » qui a adoré son métier. De son écriture agréable et poétique, Jean-Michel BARTNICKI nous fait vivre sa carrière où les moments de bonheur ne manquent pas. Il nous fait partager, également, ses poèmes qui émaillent son texte. Il n’est pas possible de résumer ce livre, ce serait vouloir résumer une vie en quelques lignes. Mais j’y ai aimé tant de choses. L’évocation poétique de sa grand-mère qui a enregistré pour lui « le petit Quinquin » afin de le présenter à ses élèves m’a beaucoup touché. La classe de neige, à Avoriaz, la partie de pêche pendant la classe verte, l’hommage à Inès, le message d’Annie DEGROOTE, les conversations avec son médecin, la visite de la Québécoise GAËTANE, et même son avis sur différents Ministres de l’éducation nationale sont un subtil mélange d’émotion et de bonheur. L’ancien enseignant que je suis a beaucoup aimé « Les bons points dinosaures ». Mais je suis certain que ceux qui n’ont pas partagé ce métier aimeront ce livre qui fait découvrir le « vrai » métier d’enseignant. Celui d’hommes et de femmes qui consacrent leur vie à éduquer des jeunes avec beaucoup d’Amour et de sacrifices. Merci, Jean-Michel BARTNICKI pour ce beau texte qui ne décrit pas la « lente désillusion » d’un enseignant mais l’Amour d’un métier qui peut conduire à l’épuisement.