Le poète assassiné. un recueil de contes de Guillaume Apollinaire

Par : Guillaume Apollinaire

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  • Nombre de pages294
  • PrésentationBroché
  • Poids0.383 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN979-10-419-4119-3
  • EAN9791041941193
  • Date de parution19/12/2022
  • ÉditeurCulturea

Résumé

Le Poète assassiné est un recueil de contes (et aussi le titre d'un conte de ce recueil) de Guillaume Apollinaire paru en 1916. Apollinaire (1880-1918) avait publié en 1910 des contes, L'Hérésiarque et Cie, qui avaient été retenus pour le prix Goncourt. C'est en 1913 qu'il songe à un nouveau recueil, mais la guerre en retarde la publication. Cet ensemble offre une grande diversité apparente de sujets et de tons, mais est dominé par quelques thèmes récurrents : les souvenirs personnels (naissance illégitime, rapports avec sa mère), le mythe du poète mort et éternel (voir L'Enchanteur pourrissant), la création d'un monde imaginaire, l'échec amoureux, la solitude.
La dernière nouvelle peut donc, à cause de cette unité, rassembler tous les personnages des récits antérieurs. Le conte le plus développé, éponyme de l'oeuvre, présente, sur le mode picaresque, la destinée de Croniamantal, dont le nom fait penser à Chronos (thème du temps) et à "mental". Poète maudit, il fréquente l'Oiseau du Bénin (Picasso) et souffre de son amour pour Tristouse Ballerinette (Marie Laurencin) qui le trahit avec le Fopoîte (faux poète) et appelle la mort sur lui.
Celle-ci permet son apothéose. Il renaît dans le dernier conte comme s'il avait présidé à tous les récits intermédiaires. Son double est le Roi-Lune, Louis de Bavière, régnant sur un monde souterrain fantastique, vivant éternel au-delà de la mort. Chaque conte peut ainsi se rattacher à la même structure de base : un être meurt ou disparaît ; il renaît et règne. La recréation poétique permet de réparer l'échec de la vie réelle.
Le ton, souvent proche d'Alfred Jarry ou de Max Jacob, et les allusions à des contemporains donnent au récit un caractère fantaisiste qui n'ôte rien à la gravité de son jeu. De même, la parodie du style des nouvelles du xixe siècle, le mélange des genres (récit réaliste, fantastique, poésie, fable, théâtre) s'accordent avec la volonté d'inventer une esthétique moderne.
Le Poète assassiné est un recueil de contes (et aussi le titre d'un conte de ce recueil) de Guillaume Apollinaire paru en 1916. Apollinaire (1880-1918) avait publié en 1910 des contes, L'Hérésiarque et Cie, qui avaient été retenus pour le prix Goncourt. C'est en 1913 qu'il songe à un nouveau recueil, mais la guerre en retarde la publication. Cet ensemble offre une grande diversité apparente de sujets et de tons, mais est dominé par quelques thèmes récurrents : les souvenirs personnels (naissance illégitime, rapports avec sa mère), le mythe du poète mort et éternel (voir L'Enchanteur pourrissant), la création d'un monde imaginaire, l'échec amoureux, la solitude.
La dernière nouvelle peut donc, à cause de cette unité, rassembler tous les personnages des récits antérieurs. Le conte le plus développé, éponyme de l'oeuvre, présente, sur le mode picaresque, la destinée de Croniamantal, dont le nom fait penser à Chronos (thème du temps) et à "mental". Poète maudit, il fréquente l'Oiseau du Bénin (Picasso) et souffre de son amour pour Tristouse Ballerinette (Marie Laurencin) qui le trahit avec le Fopoîte (faux poète) et appelle la mort sur lui.
Celle-ci permet son apothéose. Il renaît dans le dernier conte comme s'il avait présidé à tous les récits intermédiaires. Son double est le Roi-Lune, Louis de Bavière, régnant sur un monde souterrain fantastique, vivant éternel au-delà de la mort. Chaque conte peut ainsi se rattacher à la même structure de base : un être meurt ou disparaît ; il renaît et règne. La recréation poétique permet de réparer l'échec de la vie réelle.
Le ton, souvent proche d'Alfred Jarry ou de Max Jacob, et les allusions à des contemporains donnent au récit un caractère fantaisiste qui n'ôte rien à la gravité de son jeu. De même, la parodie du style des nouvelles du xixe siècle, le mélange des genres (récit réaliste, fantastique, poésie, fable, théâtre) s'accordent avec la volonté d'inventer une esthétique moderne.
Guillaume Apollinaire
Né à Rome en août 1880, Guillaume Apollinaire est mort à Paris en novembre 1918. D’origine polonaise, cet écrivain et poète est l’un des plus importants du début du XXe siècle. Guillaume Apollinaire a étudié au collège Saint-Charles de Monaco puis dans des lycées de Cannes et de Nice. Décrit comme un élève docile, pieux et brillant, ce dernier n’arrive pas à décrocher son baccalauréat. Toutefois, il est titulaire d’un diplôme de sténographie qui lui a valu de travailler en qualité d’employé de banque et de précepteur. Il enchaîne les relations amoureuses avec son lot de déceptions. Ami de Pablo Picasso, André Derain, Paul Gordeaux, Jean Metzinger et Edmond-Marie Poullain. il commence à gagner sa vie avec sa plume, en publiant de nombreuses œuvres poétiques et contes. Sortie en 1913, « Alcools » est l’une des publications les plus connues de Guillaume Apollinaire. Dans ce recueil de poèmes, l’auteur apparaît déchiré et anéanti par ses déceptions amoureuses. Plongez-vous dans cet ouvrage pour découvrir plusieurs aspects de la poésie. Considéré comme l’un des précurseurs du calligramme, il publie l’œuvre « Calligrammes ». C’est l’union entre la singularité de l’écriture et la reproductibilité de la page imprimée. Dans ce livre, il aborde de nombreux thèmes qui vont certainement vous plaire.
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