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Le harcèlement communautariste tue la République. Où se situe donc notre problème ? Dans la propension de notre pays, estime Eric Delbecque, à se culpabiliser à tout propos. La neurasthénie nous empoisonne. Mais cette haine de soi est d'abord encouragée par ceux qui nous gouvernent. Pourquoi ? Parce que, selon lui, elle s'inscrit dans la volonté de nos "élites" d'atteindre leurs objectifs personnels en flattant tous les communautarismes bruyants.
Terrorisés par le politiquement correct, nos politiciens, obsédés par la conquête des "places", quelques intellectuels fascinés par l'angélisme exterminateur et une poignée de titans des affaires obnubilés par leur quête sans fin du profit préfèrent donner des gages aux minorités vindicatives. Comment en sortir ? En osant s'opposer aux discours faussement modernes de ces dernières années qui affirment de façon péremptoire que le roman national est un instrument d'oppression et un anachronisme.
Pourvu qu'on le comprenne bien et qu'on le modernise, il demeure notre meilleure défense contre la guérilla communautariste, tissé de rapides assauts incessants contre les fondements des sociétés ouvertes.