Le grand bond en arrière

Par : Serge Halimi

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  • Nombre de pages592
  • PrésentationBroché
  • Poids0.77 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 4,0 cm
  • ISBN2-213-62768-1
  • EAN9782213627687
  • Date de parution11/01/2006
  • ÉditeurFayard

Résumé

De l'Amérique de Reagan à la France de Mitterrand, en passant par la Nouvelle-Zélande, les transformations économiques du dernier quart de siècle n'ont été le produit ni du hasard ni de la nécessité. Si, à partir des années 80, les " décideurs " et les médias du monde occidental ont presque toujours interprété de manière identique les situations de " crise ", c'est que tout un travail idéologique était intervenu au préalable, c'est que les solutions alternatives au marché avaient été détruites afin qu'il n'y ait " plus d'alternative ". D'autres interprétations des événements auraient suggéré d'autres remèdes, mobilisé d'autres forces sociales, débouché sur d'autres choix. La " mondialisation ", ce fut aussi ce long labeur intellectuel de construction de la " seule politique possible " que favorisa la symbiose sociale entre ses principaux architectes d'un bout à l'autre de la Terre. Inspirées par des théoriciens de l'université de Chicago, dont l'influence sera considérable au Chili, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, les doctrines économiques libérales vont encourager les classes dirigeantes à durcir leurs politiques, à passer d'un système d'économie mixte acceptant une certaine redistribution des revenus à un nouveau capitalisme orienté par les seuls verdicts de la finance. Les artisans de cette métamorphose en tireront un avantage considérable ; pour la plupart des autres, au contraire, ce sera le grand bond en arrière. Serge Halimi
De l'Amérique de Reagan à la France de Mitterrand, en passant par la Nouvelle-Zélande, les transformations économiques du dernier quart de siècle n'ont été le produit ni du hasard ni de la nécessité. Si, à partir des années 80, les " décideurs " et les médias du monde occidental ont presque toujours interprété de manière identique les situations de " crise ", c'est que tout un travail idéologique était intervenu au préalable, c'est que les solutions alternatives au marché avaient été détruites afin qu'il n'y ait " plus d'alternative ". D'autres interprétations des événements auraient suggéré d'autres remèdes, mobilisé d'autres forces sociales, débouché sur d'autres choix. La " mondialisation ", ce fut aussi ce long labeur intellectuel de construction de la " seule politique possible " que favorisa la symbiose sociale entre ses principaux architectes d'un bout à l'autre de la Terre. Inspirées par des théoriciens de l'université de Chicago, dont l'influence sera considérable au Chili, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, les doctrines économiques libérales vont encourager les classes dirigeantes à durcir leurs politiques, à passer d'un système d'économie mixte acceptant une certaine redistribution des revenus à un nouveau capitalisme orienté par les seuls verdicts de la finance. Les artisans de cette métamorphose en tireront un avantage considérable ; pour la plupart des autres, au contraire, ce sera le grand bond en arrière. Serge Halimi
Le grand bond en arrière
Serge Halimi
E-book
16,99 €