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En collaboration avec Le monde diplomatique nous remettons en vente ce texte de J. K. Galbraith qui a connu un grand succès de librairie - plus de 15. 000 exemplaires vendus. Préfacé par Serge Halimi, voici le message fort d'un des plus grands économistes du XXe siècle qui explique qu'il y a mille façons de justifier le refus d'aider les pauvres tout en se regardant sans honte dans la glace : ce serait encourager leurs vices, réduire leur liberté, favoriser les tricheurs, les rendre dépendants, etc...
Une analyse d'une pertinence rare sur un "art" qui n'a malheureusement pas pris une ride.
Point de fables...
Est-ce qu'au bout du compte ce système finira par nous faire ignorer les plus pauvres ? Est-ce que ça va passer ? Est-ce qu'on va aller au bout de cette logique déjà ancienne que Swift avait caricaturer en invitant les pauvres à devenir cannibales et à manger leurs propres enfants ? Nous avons tous en tête aujourd'hui cette doctrine : les riches seraient plus entreprennant s'ils payaient moins d'impôts et les pauvres plus travailleurs s'ils recevaient moins de subsides. On arrive même aujourd'hui à l'une des variantes les plus subtiles de cette doctrine, l'avarice deviendrait une forme intellectuelle avancée de générosité humaine, voire d'aide sociale. Alors avant de s'indigner ! Pourquoi ne pas comprendre un petit peu l'origine d'une telle pensée, ses penseurs et la lente maturité et les nombreux appuis et ressorts intellectuels et économiques qu'il aura fallu pour voir naître et aujourd'hui prospérer une telle idéologie. L'histoire est ancienne et Plutarque disait déjà : "le désequilibre entre les riches et les pauvres est la plus fatale des maladies des républiques". Notre crise financière porte à son acmé ses interrogations et le spectacle de ses abus ou de la consternation dans les deux camps. Les liens qui libèrent nous proposent une nouvelle collection : "prendre parti", inivitation à relire des textes ayant entre 10 et 50 ans en les associant à d'autres textes. Quels liens entretiennent un article de 1985 et un article du monde diplo. de 2006 et un texte de Swift ? Beaucoup et surtout une continuité de réflexion sur un sujet primordial aujourd'hui et déjà ancien qui constitue l'une des données essentielles de l'idéologie dominante alors si vous voulez comprendre vers quoi l'on va ou d'où l'on vient... et surtout si vous commencez à croire que le chômage est volontaire et que c'est en cherchant un emploi qu'on crée de l'emploi alors stop ! Lisez ce livre....