Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Langue incomparable de la tète de mort : elle unit l'absence totale d'expression (le noir des orbites) à l'expression la plus sauvage (la grimace de...
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Langue incomparable de la tète de mort : elle unit l'absence totale d'expression (le noir des orbites) à l'expression la plus sauvage (la grimace de la denture). (Walter Benjamin, Sens unique)
1626, Weimar : Goethe fait exhumer les ossements de son ami Schiller, mort vingt et un ans auparavant. Comme une manière de prolonger le dialogue avec lui, il place le crâne de l'illustre poète sur sa table de
travail. Puisant son inspiration dans cette dépouille macabre, il rédige un magnifique poème imité de Dante, qui fait entendre l'écho de la pensée divine que recèle encore cette muse lugubre. A partir de ce trait historique, Gilles Jallet propose un parcours original dans la littérature, de Goethe à Celan, en passant par Novalis, Hölderlin, Mallarmé, Joë Bousquet, Roger Laporte et André du Bouchet, afin
d'étudier cette " langue incomparable " qui, de l'intérieur, vient ruiner, briser et désintégrer, comme une tête de mort, la belle totalité et l'ordonnance harmonieuse du poème goethéen. Un essai de critique littéraire alerte et fascinant.