Le compagnon de l'inventeur

Le compagnon de l'inventeur est un livre de MxM Bookmark qui me tentait énormément, surtout parce que je trouvais la couverture particulièrement magnifique et le résumé intéressant et à la sauce Steampunk. Une fois ma lecture achevée, j’en suis ressortis avec quelques sentiments mitigés, j’avoue… Le compagnon de l'inventeur est un roman intéressant, mais qui malheureusement souffre de quelques idées pas assez exploitées à mon goût. Déjà sur le plan du Steampunk : c’était bien LE détail du roman qui m’intéressait le plus, et qui apparaît comme un détail pratiquement anecdotique… Gabriel est un inventeur, et le fait d’appartenir à cette caste ne lui permet normalement pas de pouvoir interagir avec un compagnon tel que Lucio. Mais pourtant, des inventions de Gabriel vont lui permettre de mettre de l’argent de côté, afin d’être réuni avec Lucio. Au final, j’ai l’impression que le Steampunk, les machines et inventions ne servaient qu’à ça : réunir Gabriel et Lucio. Alors que ça aurait pu être tellement plus ébouriffant ! De même, il y a une critique de la société intéressante : en dehors des aristocrates, chacune personne est marquée d’un tatouage, rappelant quelle est sa caste. Le fait qu’un marchant et inventeur souhaite bousculer le système établi des choses afin de pouvoir être avec un compagnon dont il est tombé amoureux est intéressant. Et pourtant, c’est quelque chose qui tombe encore un peu à plat. J'ai eu l'impression qu'Ariel Tachna avait un peu perdue de vue le Steampunk et la critique sociétale pour se concentrer principalement sur les états d’âme de Gabriel et Lucio, et sur leur romance. Ils sont certes très mignons ensembles, et vivent des choses difficiles, mais avoir une romance bien construite n’empêche pas d’avoir un univers et un background fouillé et intéressant… Le compagnon de l'inventeur reste une lecture que j’ai apprécié dans l’ensemble, mais qui souffre de quelques longueurs, mais aussi d’un manque de détails flagrants sur les aspects les plus intéressants (le Steampunk et la critique de la société).